L’automne en pente douce

Après un été relativement tranquille, la rentrée donne le signal de départ pour une nouvelle vague(lette ?), toujours causée par BA5 qui trace sa route à travers l’automne.

Que nous disent les chiffres ? Une grosse incertitude pour la date du prochain pic !

Omicron limite la casse, par Philippe Brouard

Après une bonne pause sur le suivi des indicateurs, il est temps de jeter un coup d’œil en arrière. Dans l’article du 24 janvier 2022, un graphique présentait l’impact de l’arrivée du variant omicron sur les entrées en services de réanimation. Il s’agissait de savoir quel est le pourcentage des nouveaux patients qui entrent en soins critiques. On peut maintenant vérifier que le variant omicron a diminué par deux la séverité du SARS-CoV-2 par rapport au variant delta, et cet effet continue encore en ce moment, voir le graphique à suivre.

Légende : pourcentage de nouvelles entrées en réanimation à trois jours des nouvelles entrées en hospitalisation, covid-19 France, données SI-VIC Santé publique France

Les capacités des services de réanimation sont donc moins surchargées même pendant les vagues en 2022. Mais d’un autre côté, le variant restant très transmissible, ça peut engendrer du monde à l’hôpital. Pour la situation en cours, étant donné les nouvelles contaminations, j’ai évalué le nombre de reproduction R à 1,4 ce qui est assez fort. Vaut mieux ne pas rester très longtemps à ce niveau, donc deux hypothèses d’évolution de R sont choisies pour être orientées à la baisse. Je garde aussi l’hypothèse de R constant comme référence.

Légende : réglage de Reffectif pour le simulateur CT avec trois hypothèses d’évolution dans les jours à venir.

Le suivi du nombre de nouveaux cas positifs donne alors le graphique à suivre.

Légende : évolution du nombre total de cas positifs détectés pour covid-19 France, données Santé publique France et simulateur CT, selon les trois scénarios.

En conséquence, à autres réglages constants, voici le calcul de prolongation des courbes pour la situation hospitalière.

Légende : Occupation des services hospitaliers pour covid-19 France, données Santé publique France et simulateur CT.

L’hypothèse du milieu pourrait être la plus plausible, elle permet de voir que l’impact resterait limité sur les services de réanimation, même si un pic de charge pourrait grimper vers 19 000 patients fin octobre. Tout ça reste assez incertain vu les écarts entre les différentes courbes. La durée moyenne de séjour pourrait aussi chambouler les calculs. Ci-dessous les dernières estimations, on remarque que la DMS n’est pas stable, elle a un impact fort sur le niveau de charge de l’hôpital.

Légende : estimation de la durée moyenne de séjour avant retour à domicile et de la létalité hospitalière pour covid-19 France, calculs issus du simulateur CT.

La létalité hospitalière affiche quant à elle une belle stabilité en 2022, vers 9 %, une caractéristique d’omicron, qui confirme aussi que ce variant est moins dangereux, ce qui reste préférable.

Philippe Brouard

BA5, le retour, par JCD

Pour la troisième fois (souche initiale ‘Wuhan’, Delta, et désormais BA5), un variant provoque ‘sa’ deuxième vague de fin d’année, avec la rentrée puis l’arrivée de l’automne.

L’effet rentrée est en particulier visible sur les enfants dès le 5 septembre.
Les autres classes d’âge étant généreusement contaminées ensuite…

Ce soubresaut ne devrait cependant pas porter de grandes conséquences, avec un mini-pic entre 40 et 50 000 cas par jour autour du 15 octobre, toujours sous réserve qu’un autre variant ne débarque pas à l’improviste (BA.2.75.2 ?).

Légende : Simulation du nombre de cas déclarés quotidiennement (moyenne lissée 7 jours)

Pas de grandes conséquences non plus pour les réanimations qui vont interrompre leur lente descente pour connaître un plateau sur octobre.

Légende : Simulation du nombre de lits en réanimation

Au delà de ces courbes/chiffres, il est intéressant de noter que l’immunité vaccinale qui nous protège contre les infections est désormais… à zéro pour Pfizer !

En effet, les dernières campagnes massives de rappel datent de plus de 6 mois maintenant et on sait (les Anglais mesurent ça très bien) que Pfizer ne protège plus contre l’infection après un tel laps de temps. (Curieusement, Moderna apporte encore une protection à 50%, d’après ce même bulletin).

Cette rentrée est donc intéressante du point de vue des modèles car on se retrouve dans une situation où le variant BA5, avec son R0 donné, se retrouve uniquement face à l’immunité post infection de la population française pour stopper sa propagation.

Le fait qu’on atteigne un mini pic mi-octobre signifie qu’à cette date-là, on aura, d’après le modèle SEIR :

I% = 1 – 1/R0, avec I% = Immunité collective.

Rappelons au passage que R0 est défini par le nombre de contaminations secondaires engendrées par une personne contaminée (ex : R0 = 3 environ pour la souche Wuhan d’origine). R0 est malheureusement défini de manière floue car R0 dépend à la fois du virus mais aussi de l’environnement humain dans lequel le virus évolue (beaucoup de contacts vs peu de contacts humains. Cette donnée varie beaucoup avec la rentrée des classes, l’hiver, les vacances…). Donc, ‘techniquement’, le R0 de BA5 n’est pas le même en été et en hiver.

Néanmoins, en supposant que ce R0 soit à peu près stable sur les 3 semaines qui viennent (à ne pas confondre avec le Reffectif qui décroit jusqu’à 1 au pic), on peut faire le calcul suivant avec la donnée I% = 50% (puisque les compteurs officiels font état d’environ 34,5 millions de contaminations en France depuis le début de l’épidémie) :

50% = 1 – 1/R0 ce qui nous donne R0 = 2.

Problème : les variants sont censés être de plus en rapides depuis le début (et d’autant plus avec omicron), et la souche Wuhan est déjà à R0 = 3. Donc impossible d’avoir R0(BA5) = 2…

Inversement, si on considère que BA5 est très rapide, avec un R0 > 10, on obtient I% > 90%. Autrement dit, 90% de la population a été contaminée et non pas 50%. Contradiction à nouveau.

Le degré d’incertitude est donc très élevé. Essayons d’affiner.

La série Wuhan-Alpha-Delta a grandi dans un environnement avec pas/peu de vaccinés et pas/peu de réinfections, ce qui permet d’éliminer pas mal de paramètres et d’évaluer le R0 de Delta autour de 8 (en comparant la vitesse de remplacement d’une souche par une autre).

[EDIT : je corrige quelques chiffres et ajoute quelques précisions dans les 3 paragraphes suivants, suite à une erreur (désolé) de recopie liée à une confusion entre le R0 de Omicron et son taux de reproduction sur une semaine -Omicron se reproduit 2 fois en une semaine donc sa vitesse propagation hebdo est de R02]

De la même façon, la série des omicron BA1-BA2-BA5 a eu lieu dans un laps de temps resserré (limitant ainsi les variations de l’immunité liée aux vaccin) et avec des profils de réinfection qu’on pourra considérer comme similaire, ce qui permet d’estimer que BA5 est 2 fois plus rapide que BA1.
Le Reffectif hebdomadaire de BA1 est par ailleurs monté à 2,3 début Janvier ce qui signifie que son R0 est supérieur à 1,5 (car 2,3 = 1,5*1,5)

En (très) grossière approximation, on peut donc dire que R0 de BA5 est compris entre 1,5×2=3 (ce qui impliquerait que les infections précédentes au Wuhan-Alpha-Delta ne donnent aucune immunité envers BA5) et 1,5x2x8 = 24 (ce qui impliquerait une immunité totale liée aux infections précédentes Wuhan-Alpha-Delta).

La vérité étant entre les deux, on peut estimer que %I se situe dans une fourchette entre 70% et près de 100% (en utilisant toujours la même formule I% = 1 – 1/R0) au pic, ce qui nous donne du 90% à 100% en fin de vague.
Ceci est beaucoup plus élevé que les 50% des statistiques officielles (qui comptent par ailleurs deux fois les personnes victimes de réinfections !). On est environ dans un rapport x2.

Ceci illustre donc une fois de plus le rôle des ‘immunisés invisibles dans les statistiques’ c’est à dire essentiellement les asymptomatiques/peu symptomatiques. Au moins égaux au contingent des symptomatiques, voire 3 ou 4 fois supérieurs si on considère que l’immunité post infection n’est pas de durée infinie.

Difficile d’avoir le fin mot de l’histoire (quelle est la contribution des asymptomatiques à l’immunité collective ?) car il n’y a aucune donnée publique quotidienne sur les réinfections (ce qui permettrait de mieux compter les primo-infections et de mieux calculer le R0 respectifs des variants, surtout lors du passage de Delta à Omicron BA1).
Les sérologies permettent d’évaluer le niveau d’immunité collective mais il s’agit d’un minorant.

En bref, on savait déjà que tous les non-vaccinés avaient déjà été contaminés, il est désormais possible voire probable qu’on puisse faire le même constat pour les vaccinés aussi : la majorité va (ou a déjà) attrapé le virus. (Avec bien sûr, faut-il le rappeler, une différence significative : les vaccins protègent toujours contre les formes graves à près de 90% au bout d’un an).

Un dernier graphique pour finir et en revenir au sujet de la propagation du virus ces prochaines semaines : en supposant que le froid arrive en octobre selon le même timing que l’an dernier et en réinjectant cela dans le modèle, le pic pourrait être un peu plus prononcé, les gens ayant bien sur tendance à vivre plus en intérieur (100 000 cas fin octobre, peu d’impact sur l’hôpital).

Légende : Simulation du nombre de cas déclarés (moyenne lissée 7 jours) quotidiennement en prenant en compte sur octobre un effet ‘retour du froid / vie en proximité à l’intérieur des bâtiments’. (Reffectif renforcé)

Prévoir le devenir du virus n’est pas simple, mais l’est encore moins s’il faut d’abord prévoir la météo…

BA5 fait de la résistance par Daniel Le Breton

En voilà un qui s’accroche. On s’y attendait un peu avec la rentrée des classes mais ça ne prend pas le chemin d’une « huitième vague » pour l’instant, il faudrait qu’un autre variant apparaisse pour qu’il en soit ainsi.

J’utilise aujourd’hui un paramètre supplémentaire pour essayer d’y voir clair, il s’agit du ratio hebdomadaire des cas (exemple : nombre de cas du mardi divisé par celui du mardi précédent). Une fois les discontinuités dues aux jours fériés lissées, voici ce que ça donne :

Légende : historique du ratio hebdomadaire depuis mi 2021.

A l’été 2021 la vaccination de la population n’est pas encore complète et le ratio hebdomadaire grimpe très haut (3,3), puis il diminue lors de la reprise de l’automne pour delta et atteint un niveau que l’on rencontre par la suite (1,7) pour les autres vagues à l’exception du premier omicron qui atteint 2,5. On peut constater que depuis le premier omicron les ratios ont un pic semblable (attention aux interprétations car la précision d’un ratio est plutôt limitée). Actuellement nous avons passé le point d’inflexion des courbes de cas (le pic du ratio) et les chiffres redescendent de manière chaotique.

Les gaussiennes correspondantes indiquent que le pic de la moyenne mobile (33 000 cas) a lieu ce week-end, on verra bien si ça se confirme avec les données qui paraitront la semaine prochaine. Il se pourrait qu’on ait droit à un rebond double, on verra bien mais en tout cas ce n’est pas une grosse vague, même s’il est probable que la situation soit sous estimée du fait d’une accoutumance conduisant à ne plus se faire tester en cas de symptômes légers.

Et pour l’instant, c’est le calme plat en Afrique du Sud. D’autres variants se baladent mais jusquà présent les sous variants d’une lignée on montré une tendance à voir leur impact décroîte au fil du temps. Donc il n’y a pas de quoi s’affoler.

  1. Framboise31 dit :

    Encore et toujours merci!

  2. Val dit :

    Bonjour à tous,
    Un grand merci encore pour cet article .
    Petite question sur les tests antigèniques, voir PCR également: y a t il des données sur leur fiabilité en fonction des variants ( en espérant ne pas vous faire répéter une réponse donnée que j’aurais ratée)?

  3. xI dit :

    Bonjour,

    Ne serait-il pas intéressant de connaitre le nombre de cas symptomatique / asymptomatique ? Cela afin de mieux comprendre la gravité d’une vague… Quand on est testé, on nous demande toujours si nous avons des symptômes, pourquoi ne pas publier ces données ?

    Merci pour vos analyses !
    Cdt, xI

  4. Philippe dit :

    La France est un cas unique en étant encore à se prendre la tête avec une peux être vague tout en préconisant unenieme rappel

  5. Bab dit :

    Bonsoir

    Super boulot et à nouveau félicitations aux animateurs.

    Globalement d après la lecture que je fais de vos analyses, il me semble que le cycle de la vague en cours correspond à nouveau à une temporalité d environ 3 mois.
    Cela bien évidemment si aucun nouveau variant encore plus contagieux ne vient perturber le système…
    Toutes choses égales par ailleurs diraient les chercheurs 🙂

    Donc ma prévision retrovisoropifometrique (évoqué début août) reste pic mi octobre et une fin de vague / plutôt un plateau bas avant une nouvelle vague, vers fin novembre debut décembre.

    En espérant que le pic d octobre soit le plus bas possible.

    A voir si tout ça se réalisera ou pas dans le futur… 🙄

  6. Daniel Le Breton dit :

    Confirmation de second rebond, on a une vague dans la vague. Après le redémarrage scolaire, on assiste à une diffusion qui va être plus longue et plus haute, mais qui ne devrait représenter que le tiers ou la moitié de la vague de BA4/5 du début de l’été. Pour l’instant, l’estimation du pic n’est pas possible avec la méthode des gaussiennes, il faut plus de données.

  7. Daniel Le Breton dit :

    Attention à l’hôpital, la reprise à la hausse est plutôt violente. Est-ce l’effet de la perte de protection avec le temps?

    • NicoM dit :

      @DLB

      Ne serions-nous pas revenus à la situation de la toute première vague ou, faute de tests en nombre suffisants, on sous estimait le nombre de cas et ou les indicateurs hospitaliers étaient finalement les plus fiables pour suivre la situation épidémique ?

      La première vague c’était pas manque de tests. Maintenant c’est parce que les gens ne se testent plus au moindre symptôme.

      Peut-être à prendre en compte dans vos modèles.

      Et, au fait, merci à vous 3 pour vos analyses !

      • Daniel Le Breton dit :

        @ Nico M

        Non, je ne crois pas. Pour l’instant on est en train de passer le pic du second rebond du BA5, les chiffres hospitaliers restent un indicateur sûr et la situation n’a rien d’alarmant.

    • Edith Cariou dit :

      Oui, ça se voit sur les populations immunoscenecentes de par leur âge et dont l’effet vaccinal s’éteint au bout de trois à quatre mois.

  8. SuliacDan dit :

    Serait il possible que Vaximpact soit mis à jour ?
    Cela permettrait de voir la différence d’efficacité entre anciens et nouveaux vaccins « mis sur le marché » en ce début de mois
    Cordialement

  9. dedeaug dit :

    Bonjour,
    Oui un grand merci d’avoir ainsi continué à nous informer régulièrement et par département ,
    bravo
    AP

  10. Bab dit :

    Bonjour,
    Ma boule de cristal donne un pic du nombre de cas positif aux alentour du 23 octobre.
    A voir dans une quinzaine si le cristal était limpide 🙂 ou pas 🙁
    A suivre…. 😉

  11. JJ dit :

    Bonjour

    A propos covidTracker.
    Il n’y a que 55% de la population qui ont eu un rappel avec peu de jeunes vaccinés
    Compte tenu du fait établi que cette vaccination est adaptée au variant initiall delta et qu’elle perd beaucoup en efficacité dans le temps, rien d’étonnant à la poursuite des vagues Omicron.

    L’affichage de la population vaccinée sans rappel donne une illusion de protection et est donc inutile pour moi.
    JJ

    • philippe dit :

      on peut également dire que le pourcentage de ceux qui ont choppé omicron est trés élevé et que l’immunité cellulaire, cela existe et serait encore plus interessant qu’une immunité humérale et vaccinale.

  12. JCD dit :

    @JJ, l’ancienneté moyenne des doses (rappel ou pas, d’ailleurs) fait que effectivement, le ‘collectif’ n’est plus protégé contre les infections, d’où la remontée des chiffres (qui accélère par ailleurs avec la rentrée et l’arrivée du froid)
    Par contre, les anglais (toujours eux, page 12 du ‘surveillance report’ cité dans l’article), nous indiquent que 2 doses nous protègent encore à environ 70% (Pfizer, Moderna et même Astra Z) contre l’hospitalisation après 6 mois.
    Donc il y a toujours un fort effet de protection même avec 2 doses (mais je comprends que vous parlez des contaminations, quand vous dites ‘illusions’, et pas des hospitalisations).

    @Bab, depuis une semaine, les courbes se stabilisent autour du 20 octobre à 60 000 cas et la seconde inflexion dont parlait Daniel tient le coup depuis 5 jours. Mais attention quand même car le temps est plutôt clément en ce moment.

    Un petit chiffre : le délai pour être réinfecté est d’environ 8 mois (= 240j en moyenne / 263j médiane – Bulletin SIDEP 28 janvier).

    • Bab dit :

      Bonsoir,

      Bah ma boule de cristal n est donc pas si mauvaise 🙂
      Si c est avéré, alors le cycle de peu ou prou 3 mois serait un peu validable, si a priori bien evidemment un nouveau variant plus contagieux ne vient pas bousculer le système. Le fameux très utopique, toutes choses egales par ailleurs…. 🤔
      Si le pic est moins haut, c’est à espérer , il est peut-être possible d imaginer un amortissement progressif de l épidémie.
      Une petite simulation régression pourrait peut-être entrevoir cela. Si y a des statistiens modelisateurs dans l avion 😉….
      J ai une question sans réponse qui subsiste pour moi, à savoir pourquoi un variant disparaît au profit d un autre.
      Le virus d origine, puis Delta, puis Alpha,… semblent s être volatilisés et il doit bien y avoir une explication ou plusieurs. Doit sans doute y avoir des travaux et des thèses qui expliquent ça. Mais je ne les connais pas.

      En attendant, l avenir dira si ma digression sur la trajectoire française de l epidemie a un petit chouilla d intérêt, ou pas… 🙄
      Sans doute pas, faut rester modeste 😜
      En attendant moi je préconise de partir en vacances, faire des repas de famille,…. fin novembre début décembre. Après ca répartira pour un nouveau tour…🙁

  13. Philippe Brouard dit :

    Bonjour

    Un petit tour sur covid-19 data explorer world permet de constater que la remontée de l’épidémie est semblable chez nos voisins de l’Europe de l’ouest, sauf pour le Royaune Uni ! Voir ce graphique https://covidtracker.fr/wp-content/uploads/2022/10/coronavirus-data-explorer-20221006.png étonnant, qu’est-ce qui se passe chez les GB ?

  14. Fred dit :

    Le brexit, 🤔
    je sors… 😜

  15. Yan dit :

    Bonjour, pourquoi les chiffres de Vaximpact ne sont pas actualisés depuis juin ?

    • Edith Cariou dit :

      @Fred
      Je ne sais pas mais 30% des infectés font un Covid long et en guérissent en moyennes en 6 mois. Comme on peut refaire un Covid à des Omicron différents, on saura bientôt (là, on n’a pas assez de recul) si on peut refaire un Covid long, ou pas.

      • philippe dit :

        je ne sais pas où vous êtes allée chercher un pareil chiffre (30%). car on aurait en gros 15à 20 millions (car il est probable que le covid ait frappé au moins 80% de la population) de français avec un covid long

        • RilaX dit :

          Ce n’est peut être pas 30% des infectés mais plutôt 30% des symptomatiques ?

          • Edith Cariou dit :

            @ Philippe @RilaX
            30% représente le pourcentage de Covid longs estimé chez les asymptomatiques et les symptomatiques. Le Covid long peut aussi apparaître dans les deux mois après la guérison complète d’un Covid.
            Bien cordialement.
            Docteur Edith Cariou

            • philippe dit :

              donc , vous persistez et signez pour près de 15 à 20 millions de covid long…j’ai beau chercher autour de moi et vu que je bosse dans la petite enfance, il y a beaucoup de client « covidés » et bien je n’ai pas vu de covid long ou alors cela ne semble pas se voir…

            • phil dit :

              donc cela semble être totalement faux car 1 personne sur 3 contaminées en france serait covid long et cherchez bien autour de vous et vous ne les trouverez pas car cela pourrait représenter 15 à 20 millions d’individus car la probabilité est grande que 50 millions de français ait été contaminé par ce virus sur les 3 dernières années . Ce virus a été détecté pour la première fois sur les athlètes militaires français revenant de Wuhan en octobre 2019

  16. Tirol dit :

    Bonjour
    Dans l’outil Covid explorer, Je suis épaté par l’évolution des courbes de facteur d’impact pour les enfants au cours de la vague actuelle.
    On y voit une succession de pics étroits ( considérant que ce sont des moyennes hebdomadaires) qui montrent que les premiers à réagir mais aussi à redescendre ont été les tout petits, les non vaccinés
    Ensuite école primaire puis collège et enfin lycée.
    Maintenant cela descend pour tous et si on observe les classes d’âge plus élevées on décèle le même phénomène avec une arrivée en force des plus de 80 ans actuellement.

    Sachant que la France est vaste et que la météo est bien différente entre la Meuse et le midi Pyrénées comment expliquer ce comportement si contrasté chez les tout petits ?

  17. RilaX dit :

    Pour mes camarades, qui se plaignent, comme moi, du manque de mise à jour de vaximpact, j’ai trouvé 2 courbes à jour comparant vaccinés et non vaccinés, sur le site du gouvernement.
    https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus/carte-et-donnees

    On y trouve un comparaison des tests positifs, et des admissions en soin critique. Faut fouiller parmi les dizaine de graph, mais ils y sont.

  18. Bab dit :

    Bonjour,
    Le cristal donne un pic des hospitalisations vers fin octobre.
    Ca semble dans la ligne du pic des cas détectés. 🙄
    Pour ce dernier, la dernière prévision cristaline était vers le 23 octobre. Il semblerait que cela sera un peu plus tôt.
    A voir dans quelques jours… 🤔
    Quel serait l avis de Paul, le fameux poulpe allemand des mondiaux de foot ? 😉 Hélas il n est plus 🙁
    A suivre…

  19. xI dit :

    Bonjour,

    petit détail… sauf erreur la légende de la courbe d’évolution des hospitalisations présentée ici correspond aux hospitalisations AVEC covid, et non POUR covid.

    Comme les cas de covid augmentent partout, ils augmentent aussi à l’hôpital, mai cela ne nous dit pas si la vague actuelle est plus dangereuse ou si la population résiste mieux…
    Vous me suivez ?
    Cdt
    xI

    • NicoM dit :

      @xl

      Oh oui, ce sujet a longuement été débattu ici, JCD pourra vous donner les liens, c’est le champion pour retrouver des vieux posts 😉

      C’est tout à fait mon avis, si x% des gens sont porteurs d’un virus dans une population, alors statistiquement x% des gens hospitalisés « toutes causes » seront porteurs de ce virus, auxquels s’ajoutent les gens qui vont à l’hôpital spécifiquement à cause de ce virus.

  20. Philippe Brouard dit :

    Bonjour @xl

    Pour le graphique sur les hospitalisations, j’utilise comme référence de données les indicateurs open data France, source Santé publique France https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/synthese-des-indicateurs-de-suivi-de-lepidemie-covid-19/ . Sur cette même page en lien, la description des données précise : ‘hosp’= Nombre de patients actuellement hospitalisés pour COVID-19. Pour le 11/10/2022 ça donne 17907. Donc je pense qu’il n’y a pas erreur dans la légende du graphique, sauf s’il y a aussi erreur dans la description des données par Santé publique France.

  21. Ante dit :

    phil

    Ceci est du sarcasme -> Ils nous mentent bien sûr, c’est évident de façon à nous terroriser inutilement, mieux nous contrôler et mieux nous manipuler.<-

    "Je ne connais personne qui …" donc forcément, ça n'existe pas, vous détenez une la preuve irréfutable par vos quelques dizaines de connaissances représentatives des dizaines de millions de Français.
    "Ca se passe différemment ailleurs" donc forcément, on nous ment volontairement.
    Ca s'appelle du complotisme, que vous le vouliez ou non, et c'est la plaie de notre société.

    • philippe dit :

      pour info, je prend des faits, point barre. Vérifiez les chiffres danois. De plus , vous semblez aborder les covid longs et les chiffres « invérifiables » des 30 % en étant atteints et bien observez autour de vous et questionnez celles et ceux ayant contractés ce virus et on verra si vous trouvez 30 %. Cela ne s’appelle pas du complotisme mais une autre vision, complètement opposée à celle de certain qui semble parfois regretter que cela ne soit plus aussi catastrophique.

    • dominique dit :

      Oui, quelques dizaines de connaissance c’est suffisamment représentatif pour ne pas confondre 3% et 30%. Pour confondre 3 et 5% par contre, cela ne l’est pas.

  22. NicoM dit :

    Bonjour à tous,

    En regardant les courbes épidémique de cette nouvelle vague et en lisant vos analyses on constate une vague globalement similaire aux autres vagues omicron, pour l’instant moins haute mais on ne saura qu’après jusqu’où elle va monter, mais dont la pente de montée est identique voire moins forte que les précédentes vagues omicron.

    Or quelque chose de fondamental a changé, et pourtant vous n’en parlez absolument pas dans vos analyses (à cause je pense de ce que j’explique à la fin de ce post) : il n’y a plus aucune mesure barrière ! Plus de masques, plus de distanciation, plus de fermeture, plus de jauge etc. etc. etc.

    La théorie, qui nous a été rabâchée pendant 2 ans, dit que ces mesures de freinage sont là pour… freiner la courbe épidémique. C’est expliquer notamment dans cet article du Soir (article de vulgarisation très clair que j’ai choisi pour illustrer mon propos) :
    https://www.lesoir.be/287171/article/2020-03-14/coronavirus-aplatir-la-courbe-quest-ce-que-ca-signifie-infographie

    N’y a t-il que moi que cela interpelle ? Comment expliquer ce phénomène ?

    Alors je sais, vous allez me dire « on peut pas comparer, c’est multifactoriel » OK. Mais justement, si c’est multifactoriel, c’est que le facteur « mesures de freinage » n’est manifestement pas prépondérant… Et pourtant, que nous n’avons pas entendu pendant ces 2 années, des milliers d’analyses nous disant que celles-ci étaient absolument indispensables et qu’on était voué aux gémonies si on doutait quelque peu de ce dogme…

    Je m’étonne de la réaction sociétale à la situation actuelle. Tout le monde est manifestement dans une phase de déni.

    Dénier que le virus est toujours là. Ne plus rien faire pour lutter contre cette épidémie. Et en même temps, ne pas s’étonner que ce manque de lutte ne se traduise pas par une situation absolument ingérable ! Tout le monde à juste envie d’oublier les 2 années que nous venons de passer.

    Et là est le piège. Il ne s’agit pas de critiquer pour critiquer. Mais d’opérer une analyse objective de ce que nous avons fait de bien et des erreurs commises. Pour mieux gérer la prochaine crise de ce type. Mais manifestement nous ne sommes pas encore en mesure de le faire. C’est trop frais. Trop douloureux. Espérons que ce moment vienne un jour. Parce que sinon, le risque est à nouveau la sur-réaction, ou, encore pire, la sous-réaction à la prochaine épidémie.

  23. Fred dit :

    @NicoM
    C’est bien de considérer les deux risques.
    En faisant appel à ma mémoire, les premières souches étaient bien plus sévères, par ailleurs au début, on ne savait pas où tout ceci nous conduisait. Les morts en Chine, les ravages en Italie (ces camions militaires transportant de trop nombreux corps), tout l’est de notre pays submergé (hôpital militaire, acheminement de malades vers d’autres régions et même transfert vers d’autres pays en particulier l’Allemagne), ça tombait comme des mouches aux states (hôpitaux New Yorkais), au Canada, au Brésil (les images terribles de Manaüs), en Af Sud, en Inde, partout !
    Évidemment que rien n’est comparable.
    Alors nécessairement les mesures barrières n’ont plus ou peu de raisons d’être.
    Aujourd’hui un virus à l’agressivité modérée circule et entretien de fait une immunité désormais acquise.
    Pour le moment…

  24. Whynot dit :

    @NicoM

    Vous avez raison, une analyse objective doit être réalisée pour une meilleure réaction « la prochaine fois ».
    Je déplore comme vous le déni actuel, tout le monde est sans doute trop occupé à remplir à ras bord son réservoir aux 3/4 pleins ou à commenter la propagande russe qui prend de plus en plus de corps chez nous.

    Concernant votre étonnement, il est bien sûr légitime mais pour le coup je pense que l’explication est assez simple et rejoint ce que Fred dit : le principal frein actuel est je crois l’immunité acquise par une énorme majorité de la population, et visiblement ce frein suffit à compenser les freins d’avant, voire la surpasser puisque la vague actuelle n’a pas une ampleur folle.
    La fameuse « immunité collective » promise à peine quelques semaines après les premiers cas serait-elle arrivée ? Il semblerait que oui.

    • RilaX dit :

      Il est quand même surprenant de constater que l’immunité (même si elle reste relative) est arrivé grâce à un variant.
      Variants que l’on voulait à tout prix éviter (même si, en vrai c’était inévitable).
      Et encore aujourd’hui, dans certains articles je lis que la vague actuelle est dû aux relâchements des français sur les masques et les gestes barrières. Alors même que cette vague reste moins impressionnante que les précédentes.
      Bref, je rejoins NicoM.

    • Phand dit :

      sans doute plus de 99% de la population a rencontré le virus ou le vaccin ou les deux comme le montre les données anglaises..

  25. NicoM dit :

    @tous

    Merci pour vos réponses, c’est cool que le blog continue !

    Whynot, content de vous retrouver, ça faisait longtemps.

    Bon, ce que je vais dire ci dessous sont des impressions de profane, je ne suis pas médecin…

    Puisque vous parlez d’immunité, j’y croyais à un moment, je n’y crois plus du tout.

    Il n’y aura jamais d’immunité durable pour ce virus, comme il n’y en a pas pour d’autres coronavirus responsables de certains rhumes.

    Apparemment, certaines personnes attrapent très souvent ce virus tandis que d’autres ne l’attrapent jamais (ou alors sont complètement asymptomatiques).

    En revanche, ce que je crois, c’est qu’à force d’être en contact avec ce virus, nous allons finir, et ça a déjà commencé, par nous y habituer et que ce virus devienne de moins en moins dangereux. Et le vaccin a eu pour mérite d’accélérer ce processus.

    Donc des courbes de cas réels gigantesques mais des courbes d’hospitalisations de plus en plus faibles. D’où la question du « avec » et « pour » de plus en plus importante.

    Je vais faire une hypothèse iconoclaste pour expliquer pourquoi de relâchement des mesures, en particulier des masques, n’entraine pas plus de cas que quand on les avait.

    Ça concerne la charge virale. On n’est pas contaminé si on rencontre 1 virus. On est contaminé si on rencontre une certaine quantité de virus.

    Je suis sûr que moins on rencontre fréquemment un virus, plus une charge virale faible est susceptible de nous contaminer. Et vice versa.

    Donc à être masqué, distancé, hydroalcoolisé, etc. ne finissait-on pas par être contaminé par la moindre charge virale que l’on rencontrait ?
    Alors qu’au contraire, maintenant que l’on côtoie plus fréquemment ce virus, on entraîne bien plus souvent nos défenses immunitaires ? Et que la charge virale contaminante augmente ?

    Que pensez-vous de cette hypothèse ? Je dis des bêtises ou cela vous semble plausible ?

  26. Sachase dit :

    Pour information et concours à méditation, deux liens :
    https://covid-ete.ouvaton.org/Rapport18.html
    https://covid-ete.ouvaton.org/
    Et bon week-end à tous

    • NicoM dit :

      Merci Sachase pour les liens vers ces études.

      Quelque chose m’étonne, les pics d’admission à l’hôpital sont toujours aux alentours de 1500 à 2000 / jour dans tous les scénarios (de l’arrêt des campagnes de vaccination à la vaccination de tous biannuelle).

      Quelqu’un a compris ?

      Remarque 1 : faire des scénarios jusqu’en 2026, est-ce vraiment sérieux ? Faire tourner des modèles pour faire tourner des modèles, qui s’avéreront faux, à quoi cela sert-il réellement ?

      Remarque 2 : Ils parlent de l’aération des locaux, du coup je m’amuse sur ce point…

      Hiver 2021/2022 :
      – « Aérez aérez aérez, c’est bon pour lutter contre le covid !
      – Mais ça ne constitue pas un gouffre énergétique considérable ?
      – Peut-être mais on s’en moque, la lutte contre le covid passe par dessus tout. »

      Hiver 2022/2023 :
      – » Fermez fermez fermez, c’est bon pour économiser l’énergie !
      – Mais vous nous disiez pas le contraire l’année dernière ?
      – Peut-être mais on s’en moque, les économies d’énergie passent par dessus tout ! »

      • Nicolas G dit :

        Remarque 1 : C’est sans doute moins utile qu’avant, mais l’idée est aussi d’ajuster et d’améliorer constamment les modèles, comme ce qui est fait en météo. Ca peut par exemple permettre d’alarmer si les modèles prévoient des gros pics d’hospitalisation. Ca sera par exemple utile en cas de nouveau variant

        Remarque 2 : sur le long terme, l’énergie est le plus prépondérant (le réchauffement climatique associé à l’épuisement des ressources et la baisse de la biodiversité reste le problème du siècle). Bien sûr, la crise énergétique actuelle s’additionne. Quand le virus était très dangereux il paraissait logique de prioriser la lutte contre le virus. Maintenant qu’il est moins létal l’objectif change (mais on pourrait imaginer d’avoir quand même des capteurs de CO2 et d’aérer quand les taux deviennent importants)

  27. Daniel Le Breton dit :

    En ce qui concerne les « avec » et les « pour » en hospitalisation :
    • Sur un an le pourcentage d’avec est passé de 14% à 40% pour l’ensemble des hospitalisés, donc les nombre d’asymptomatiques progresse à l’hôpital.
    • Sur un an il est passé de 6% à 32% pour les personnes en soins critiques : même remarque.

    Pour l’épisode actuel on retrouve à peu près le même nombre d’hospitalisés et de soins critiques que pour la vague de début d’été, bien que les cas répertoriés soient deux fois moindres (relâchement vis-à-vis de la détection préventive).

    Par ailleurs le pourcentage d’asymptomatiques est d’environ 2/3 (dernier bulletin de début juillet).

    On est en train de passer le pic de cas (57 000 en moyenne hebdo) de l’épisode actuel et celui de l’hôpital aura lieu fin octobre ou début novembre, comme déjà indiqué par Bab.

  28. Fred dit :

    Pour précision NicoM, lorsque je parle d’immunité, j’ai été imprécis.
    Je ne parle absolument pas d’une immunité empêchant de choper le virus.
    Dans mon esprit je pense principalement immunité cellulaire qui fasse que ça ne tourne pas au drame. Du coup si Le virus se promène c’est peut être un mal pour un bien, j’imaginais pas écrire ça un jour et pourtant…
    Comme vous dites : »nous y habituer et que ce virus devienne de moins en moins dangereux. »
    On voit bien que les cas graves sont plus rares et que ce soit pour les hospis (pour covid) ou les décès et autre réa, on a atteint une sorte de plafond de verre il me semble.
    Moi aussi profane, je pense d’instinct que la charge virale originelle détermine les suites, hormis pour les plus fragiles sans doute, mais pour ceux là, ça a déjà bien ‘ »écrémé ».
    Convaincu que contaminé par une faible charge, l’organisme a de la sorte un ou deux jours de plus pour parfaire sa défense atténuant ainsi les conséquences d’une contamination. C’est sûr c’est pas de la science… mais je le renifle ainsi.
    A propos de la dernière hypothèse j’ai un gros doute. Le virus s’attrape principalement par les voies aérienne supérieures et je n’ai rien vu, lu ou appris qui donne à penser que nos réelles défenses commencent ici ?
    Je crois mais peut me tromper que nos défenses sont plus internes, (genre, comme celles où Trump voulait injecter de la javel😉)
    J’apprécie également que le blog continue et le retour de Whynot et le votre.
    Si vos « matchs » reprennent, ça me permettra de vous lire sans me fatiguer à écrire. 😉

    • NicoM dit :

      @Nicolas G
      « Ca peut par exemple permettre d’alarmer si les modèles prévoient des gros pics d’hospitalisation » Ah non pitié ils nous ont suffisamment alarmés avec des prédictions apocalyptiques qui ne se sont jamais réalisées. Combien de milliers de millards Neil Fergusson a-t-il coûté à l’humanité ? Et ces gens là ne se remettent pas beaucoup en cause… Les seuls modèles corrects c’est ici que je les ai trouvés, ce pourquoi j’adore ce blog.

      Remarque 2 : c’était juste un petit clin d’œil.

      @ DLB.
      Mais vous venez de lâcher une bombe la. 40% de « avec » covid et non « pour » covid ? Mais ça fausse toutes les statistiques tellement ce chiffre est énorme ! Et Bab ci dessous, ça signifierait qu’on aurait un grand nombre de morts « avec » covid et non « pour » covid…

      @ Fred.
      Je suis d’accord avec vous pour l’immunité cellulaire dont personne ne s’est soucié…

      Mais la charge virale c’est encore autre chose. C’est la charge de virus qu’il faut recevoir pour être contaminé. Et si on est contaminé, est ce qu’on développe une forme asymptotique ou symptomatique.

      Si la charge virale pour vous contaminer est de 10 000 virus, si vous respirez 9000 virus vous ne serez pas contaminé.

      La preuve, quand vous allez dans un grand centre commercial statistiquement vous croiserez forcement plusieurs personnes ayant le covid. Vous ne l’attrappez pas pour autant…

      Mon hypothèse et que cette charge fluctue en fonction de chacun, de son état de forme, de la saison, etc. et aussi de son « entraînement » à être confronté au virus. Et qu’à trop se protéger on devient plus sensible (dans mon exemple on descendrait à 5000 par exemple).

      Voilà c’est très vulgarisé mais je pense que l’idée est la. Si un virologue ou médecin pouvait donner son avis ce serait sympa !

      Au fait Fred merci du clin d’œil.

  29. smurf dit :

    Salut à tous.

    Concernant l’ampleur de la vague actuelle (sans mesure barrière), il faut voir que les gens se testent beaucoup moins en cas de petit (ou gros) rhume ou même s’ils sont cas contact.

    Donc, la vague actuelle est très certainement largement sous-estimée en nombre de cas, enfin plus largement sous-estimée que les vagues précédentes.
    Comme les cas graves n’augmentent pas trop, c’est certainement dû à l’immunité acquise.

    Donc, en gros, que de bonnes nouvelles : le virus circule beaucoup mais fait moins de cas graves (cela reste malheureux pour eux) et entretient l’immunité en circulant… Et les gens ont moins peur et vivent mieux sans mesures barrières…

  30. Bab dit :

    Bonjour
    Toujours difficile de prévoir l avenir… 🔮 et ses causes. 🙄
    Mais peut-être se retourner sur le passé pour imaginer l avenir peut donner quelques indices et pourquoi pas espoir🔬
    Pour les causes de l avenir, c est une autre paire de manches… 🤔
    Ce que dit wikipedia sur l histoire mondiale de la pandémie de la grippe espagnol est peu ou prou un debut en 1917, voir 1916 et une fin vers 1920, voir 1921.📉
    Bien que ce ne soit pas le même type de pathogène, en calquant cette chronologie un peu lointaine sur notre récent passé, peut-être que le début de la fin commencera en 2023. 🤞
    En attendant ca semble tuer quasi autant en ce moment que cet été. 🙁

    Peu à peu les chinois rouvrent peu à peu et tres tres prudemment et lentement leurs lignes aériennes. Est-ce un signe ?

    https://www.globaltimes.cn/page/202210/1277174.shtml

    A suivre 👣

  31. jsp dit :

    De nouveaux petits noms pour les dérivés d’Omicron
    BQ.1.1 surnommé « Cerbère », BQ.1 surnommé « Typhon », BA.2.3.20 surnommé « Basilic » et XBB alias « Griffon » font partie « des principales lignées Omicron qui se propagent rapidement ». « Sur la base des données britanniques, les variantes BQ (Cerbère et Typhon), ainsi que BA.2.75.2 (Chiron) et BF.7 (Minotaure) sont les plus préoccupantes en raison de leur avantage de croissance et de leur évasion immunitaire, a déclaré l’agence de sécurité sanitaire (UKHSA) du pays le 7 octobre ». Aux Etats-Unis, BF.7 (Minotaure) a gagné du terrain tout comme BA.4.6 (Eternel). Alors qu’au Bangladesh et à Singapour, XBB (Griffon) est suivi de près.
    https://twitter.com/DrEricDing/status/1579918568476803074?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1579918568476803074%7Ctwgr%5Ece7d605277d791cef08218027b5fadb3730d1b9f%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.lindependant.fr%2F2022%2F10%2F14%2Fcovid-minotaure-griffon-cerbere-que-sait-on-de-ces-nouveaux-variants-a-mutations-rapides-10735803.php

  32. jsp dit :

    interview du docteur Patterson par Tatiana Ventôse
    https://www.youtube.com/watch?v=XKNUc7_s30U&ab_channel=TatianaVent%C3%B4se
    en anglais, sous-titrage français par Tatiana Ventôse

  33. Whynot dit :

    @NicoM

    Je rejoins vos commentaires au doigt mouillé sur la charge virale « minimale » nécessaire pour déclencher une infection. Charge qui bien sûr varie selon de multiples facteurs : l’âge, la météo, l’état de santé général, la « forme du jour », etc etc.

    Et ça rejoint ce que je disais sur « l’immunité collective » : comme Fred, quand j’évoque cela je ne pense pas vraiment à une immunité barrière qui empêcherait la circulation, mais plutôt à un phénomène lié avec ce que j’écris au-dessus. En effet, au doigt mouillé on peut raisonnablement estimer que si une immunité (déclenchée par la vaccination et/ou une infection précédente) existe chez une majeure partie de la population, alors le nombre de formes graves diminue, et le nombre d’asymptomatiques ou peu symptomatiques augmente beaucoup. Pour ces derniers, le virus est moins virulent, se réplique moins et donc la « charge virale expulsée » est moindre, et dans la plupart des cas elle n’est pas suffisante pour contaminer un autre individu.

    Pas très rigoureux ni très scientifique tout ça j’en conviens, c’est juste de la logique élémentaire mais qui je crois suffisent à expliquer en grande partie que la levée de toute barrière n’a pas entraîné de vague gigantesque. Ajoutez à cela la sous-estimation évoquée par smurf et on doit bien avoir les 2 facteurs principaux d’explication de la relative petitesse de cette vague.

    PS : pardon Fred, pas de passe d’armes pour cette fois ^^ Tant qu’on ne parle pas politique ou sociologie, on devrait pouvoir éviter les affrontements qui en ont fatigué certains 😉

    • NicoM dit :

      @whynot

      A lire vos hypothèses intéressantes que je partage largement m’est venu la réflexion suivante : nous profanes faisons des hypothèses au vu de nos maigres connaissances médicales et épidémiologiques, du coup ça ne vaudrait pas le coup que de vrais scientifiques fassent une vraie étude apportant de vraies réponses à ce questionnement : « Pourquoi la levée des mesures barrières n’a pas entrainé de catastrophe épidémique ? ».

      Ce serait interessant non ? Mais ça pourrait peut-être aussi soulever des réponses gênantes, les scientifiques, les politiques, les journalistes et le grand public en ont-ils réellement l’envie ? Si c’est ça le frein, c’est bien dommage, car le but de la science est de toujours challenger les évidences.

      @smurf : je pense aussi que cette dernière vague de cas est « sous estimée » néanmoins, comme je le disais plus haut, les stats hospitalières reprennent de l’importance pour suivre l’épidémie car elles ne subissent pas ce biais.

      Et l’on voit que si cette dernière vague est un peu plus basse que la précédente en nombre de cas, elle est équivalente en nombre d’hospitalisations, on peut donc supposer qu’en réalité, ces 2 vagues sont équivalentes (donc pas catastrophique pour le moment).

      Et sachant que 40% des hospitalisations covid sont des gens « testés positifs » et non des gens qui vont à l’hôpital à cause du covid. Ce chiffre donné par DLB m’a interpellé !

  34. Bab dit :

    bonjour,

    ça y est, ouf c est le pic, enfin plutôt un plateau haut de quelques jours encore.

    le cristal indique maintenant un plateau bas vers debut décembre.

    et donc à priori un prochain pic vers mi janvier – fin janvier 2023….

    à moins qu il apparaisse une nouveauté…

    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/10/15/covid-19-face-a-une-huitieme-vague-severe-l-allemagne-songe-a-etendre-la-liste-des-lieux-ou-le-masque-est-obligatoire_6145941_3244.html

    à suivre…

  35. Whynot dit :

    @philippe

    D’après le dashboard « monde », incidence de 830 pour la France, 1100 pour l’Allemagne. kif kif à la louche près (+25 % tout de même, or vous avez montré plus haut qu’on ne vous la fait pas avec les pourcentages…)
    Taux de nouvelles admissions à l’hôpital : 117 pour 1 million pour la France, 200 pour 1 million pour l’Allemagne. Près du double
    Taux de nouvelles réas (et c’est l’élément inquiétant dont parle l’article relayé par Bab) : aux alentours de 9 pour 1 million en France, un poil plus de 20 pour 1 million en Allemagne. Plus du double
    Désolé mais autour du double sur les mêmes chiffres, je ne suis pas convaincu qu’on puisse dire « ni plus ni moins ».

    • dominique dit :

      La situation allemande est d’autant plus paradoxale que l’Allemagne est l’un des rares pays d’Europe à avoir maintenu l’obligation du port du masque, FFP2 qui plus est, dans les transports. Il serait donc temps de réaliser une enquête sérieuse sur l’efficacité des masques en situation réelle (et non en labo), d’autant que les données italiennes vont exactement dans le même sens. Deux explications possibles : les contaminations par les yeux sont plus nombreuses qu’escompté ; le port du masque conduit à être moins prudent dans les rapports sociaux. Car en partant du même point que la France en mai dernier, l’Allemagne aurait dû bénéficier depuis d’un taux de reproduction plus faible du fait de cette mesure, d’au moins 3 ou 5%, et cela semaine après semaine. Or, c’est le contraire qui s’est produit.

      • Whynot dit :

        @dominique

        Je rejoins vos deux explications qui ne sont ni exclusives ni incompatibles, et j’ajouterais un lien avec une immunité peut-être moins forte chez eux : si je ne dis pas de bêtise ils ont été moins touché que nous par les précédentes vagues, donc une part moins importante de la population a déjà rencontré le virus.
        Or comme on l’évoquait plus haut avec NicoM, il est raisonnable de penser qu’une charge virale moins importante suffit pour déclencher une infection chez un individu moins bien immunisé (vaccin ET/OU infection précédente). Sûrement insuffisant pour passer du simple au double, mais cette pluralité de facteurs pourrait bien l’être.

      • NicoM dit :

        @dominique : par les yeux pourquoi pas, mais s’ils portent des FFP2 il devrait y avoir moins d’aérosols de particules virales, donc moins de contaminations par les yeux aussi…

        Mon hypothèse, proche de celle de whynot, qui consiste à penser que plus on se protège d’un agent pathogène, moins on sait y résister le jour ou on le rencontre et son contraire : plus on le rencontre souvent à faible dose, plus notre corps sait le combattre efficacement…

        J’ai cette conviction depuis le début, c’est pour ça que je n’ai jamais été trop fan des masques et autres « gestes barrières »… A court terme, pourquoi pas, mais à long terme…

        D’ailleurs, je serai curieux de savoir si les Japonais, Coréens… qui ont l’habitude de porter des masques depuis longtemps, ont moins de grippes, rhinites, etc. que nous. Si quelqu’un a les chiffres, je suis preneur.

    • Philippe dit :

      Conclusion, les allemands seraient plus fragiles que nous, chacun est encore libre de douter des données annoncés, de plus la notion de pour et avec covid n apparaît pas. Pour finir. Je trouve toujours étonnant que l on cherche à rechercher dans les chiffres une sorte réponse à ses à priori car il me semble que vous n êtes pas particulièrement positif

  36. Philippe dit :

    De plus, un article des échos datés de mi septembre parlait de la politique anti covid pour cet hiver en Allemagne et on peut penser que les dés étaient jetés, ne manquait plus que à accuser son chien d avoir la rage

  37. Whynot dit :

    @Philippe

    « Je trouve toujours étonnant que l on cherche à rechercher dans les chiffres une sorte réponse à ses à priori » -> peut-être, mais êtes-vous certain de ne pas le faire vous aussi ?

    De mon côté, pas d’a priori ni négatif ni positif : les Allemands disent « oh là là ça craint, regardez nos chiffres à l’hôpital qui augmentent brutalement, en tout cas plus que chez nos voisins » (cf article donné par Bab) je regarde les chiffres et j’essaie de voir si ça corrèle.
    Je ne juge pas s’ils ont tort ou raison de s’alarmer, mais en tout cas il est certain à la vue des chiffres que la situation chez eux est moins favorable / plus défavorable (vous choisirez le moins négatif) que chez nous.
    Quant au pour/avec, on peut partir du principe que le biais est le même chez eux que chez nous : un certain taux (apparemment important) d’hospitalisés le sont pour autre chose mais sont positif covid, et ce taux ne doit pas grandement différer entre nos deux pays. En tout cas, vraisemblablement pas du simple au double.

    J’avoue ne pas avoir compris votre allusion à la rage…

    Et enfin, j’ai une question pour vous : si vous n’avez plus envie de parler du covid ou d’en entendre parler, pourquoi rester fidèle à ce blog ? Je ne vous suggère pas de partir, je cherche à comprendre.

    @NicoM
    « ça ne vaudrait pas le coup que de vrais scientifiques fassent une vraie étude apportant de vraies réponses à ce questionnement » -> je ne doute pas une seule seconde que ce soit le cas ! Malheureusement plusieurs facteurs jouent contre les chercheurs : la difficulté inhérente à mener ce type d’études (tout comme celles qui étudieraient l’effet dans la vraie vie du masque), et, ça va vous plaire, le côté multifactoriel de la chose.
    Et bien sûr, vous avez raison on ne peut pas négliger le fait que l’ingérence médiatico-politique conduise vers l’envie de « censurer » des résultats qui n’iraient pas dans le « bon sens ». Mais sur ce point, j’ai envie de faire confiance à l’intégrité des chercheurs, dont le métier est de trouver non pas les réponses qui conviennent, mais celles qui s’imposent…

    Et puis, très humblement, qui nous dit que de telles études n’ont pas été menées, mais que nous ne sommes tout simplement pas au courant puisqu’une infime minorité des études scientifiques perce la sphère publique, encore plus aujourd’hui alors que plus personne ou presque n’en a cure…

    • NicoM dit :

      @whynot : Eh bien si c’est multifactoriel, c’est que le facteur « gestes barrières / masques » est UN facteur parmi d’autres et non LE facteur prépondérant. Et pourtant, combien de fois n’avons nous pas lu des choses telles que « C’est trop tôt pour lever les mesures, ça va repartir », « ça repart parce qu’on a levé les mesures » etc.

      C’est justement cela que je crains. Non pas la censure d’une étude réalisée, mais que l’épidémiologiste qui a passé 2 ans à dire sur tous les plateaux TV que les mesures étaient absolument indispensables, n’ai pas trop envie de réaliser une étude qui pourrait éventuellement démontrer qu’il s’était trompé durant tout ce temps…

      • Whynot dit :

        @NicoM

        Peut-être que ce n’est pas LE facteur, mais l’un des plus facilement identifiables et peut-être celui sur lequel on a le plus la main. Alors, quand il faut se donner l’illusion d’espérer pouvoir freiner l’infreinable, forcément c’est là-dessus qu’on insiste.
        D’autant plus que ce qui est vrai aujourd’hui dans un contexte (omicron + immunité élevée) ne l’était pas forcément dans un contexte de variant plus létal et de population plus naïve.
        Faire un étude rétrospective qui montrerait si oui ou non c’était la bonne solution me semble particulièrement délicat…..

        Par ailleurs je comprends ce que vous dites dans votre dernier paragraphe mais heureusement, des épidémiologistes, il y en a un paquet (une immense majorité ?) qui ne sont pas allés sur les plateaux. Ceux-là n’ont rien à défendre, pourquoi ne feraient-ils pas lesdites études ?

        • NicoM dit :

          @whynot

          « quand il faut se donner l’illusion d’espérer pouvoir freiner l’infreinable ». Non, j’y crois pas… Seriez-vous en train de penser comme moi, à savoir qu’on a pris des mesures plus psychologiques qu’autre chose ? Pour répondre à la demande de réassurance de la population ? Pour dire qu’on fait quelque chose ? Bienvenu au club !

          « celui sur lequel on a le plus la main » Je suis d’accord avec vous, c’est même le seul sur lequel on a la main, alors on doit le tenter.

          Et pour résumer ces propos apparemment contradictoires, je pense que le gouvernement était dans le vrai quand il disait « le masque ne sert à rien en population générale ». Mais comme ça a fait un tollé, ils ne pouvaient faire autrement que de céder à la pression médiatique. Bon, ces mesures devaient quand même un peu marcher, j’espère…

          « Faire un étude rétrospective qui montrerait si oui ou non c’était la bonne solution me semble particulièrement délicat » Vous voyez comme on se donne toujours de bonnes excuses quand on ne veut pas faire quelque chose…

          « Par ailleurs je comprends ce que vous dites dans votre dernier paragraphe mais heureusement, des épidémiologistes, il y en a un paquet (une immense majorité ?) qui ne sont pas allés sur les plateaux. Ceux-là n’ont rien à défendre, pourquoi ne feraient-ils pas lesdites études ? » Oui j’espère que vous aurez raison. Ceci dit, les contestataires ont été décrédibilisés, donc ils deviennent inaudibles et ceux qui sont restés silencieux ne voudront sans doute pas rejoindre le club des parias… A voir comment ça évolue. Le temps fera son œuvre et on reviendra à davantage de rationalité sans doute.

    • philippe dit :

      tout à fait et cela peut parfois les confirmer

      • JCD dit :

        Concernant l’Allemagne, attention à deux ou trois choses :
        L’article du Monde parle de l’occupation des lits (et non pas des admissions en réa) : cet indicateur n’est pas un très bon indicateur de la dynamique si on veut comparer deux pays (du fait de la longueur des séjours en réa).
        Il ne faut pas non plus comparer les indicateurs (ex : nombre d’entrées) par million d’habitant car ce faisant on compare juste… le décalage entre les vagues ! (un pays en début de vague aura des ratios bien meilleurs qu’un pays au pic de vague). Ca n’est donc pas un bon indicateur de « gravité ». Il faut ramener ça à l’incidence/au nombre de cas du moment.

        Si on regarde le nombre de cas (ou l’incidence) par million d’habitant, l’Allemagne est à environ 1,5x la France.
        Dans le même temps, si on regarde le nombre d’entrées à l’hôpital par million, l’Allemagne est aussi à 1,5x la France. (Au passage, cela veut sans doute dire que les 2 pays testent de manière équivalente en ce moment).
        Les Allemands ne semblent donc pas plus fragiles que les Français de ce point de vue là.

        Ceci dit pour les entrées en réa, on est par contre bien à x2 mais ça n’a pas toujours été le cas.
        Idem pour le nombre de décès : le ratio est plus élevé.
        Mystère…

        Une petite remarque (piqure de rappel ?) sur les masques et autres mesures : nous sommes dans un phénomène de propagation exponentiel et il est impossible d’en voir à l’oeil nu l’impact sur les courbes.
        Seule une mesure radicale/brutale (= confinement) peut se voir à l’oeil nu.
        Toutes les autres ‘mesures’ (vaccin, infections, télétravail, gel, masques, distanciation etc…) sont autant de petits coups de frein qui vont infléchir, avec le temps, les courbes pour limiter l’impact sur la contagion (et donc l’hôpital).

        • NicoM dit :

          @JCD

          Concernant les entrées en réa, il me semble qu’on avait déjà évoqué le fait que les comparaisons entre pays étaient très difficiles sur ce paramètre, car le périmètre des « réas » variait énormément d’un pays à l’autre.

          Concernant la « piqure de rappel ».

          Ne vous nous aviez pas écrit, et calculé, que dans les calculs exponentiels la moindre petite inflexion d’un paramètre avait des conséquences considérables au final, après x cycles de contamination ?
          Par ailleurs, je note que vous placez les vaccins dans les simples « petit coup de frein », ce qui n’était absolument pas votre opinion précédemment, auriez-vous changé d’avis sur ce sujet ?

          Si je comprends bien votre intervention, on peut la résumer par « les mesures légères ne peuvent pas être visibles sur les chiffres, mais promis elles marchent, parce que c’est logique ». C’est plus de la croyance que de la science vous ne pensez pas ?

          • JCD dit :

            @NicoM
            La définition des réanimations diffère effectivement d’un pays à l’autre. Mais au delà de ça, c’est le contexte/l’environnement particulier de chaque pays qui rend difficile les comparaisons (que l’on parle de pic de cas, d’entrée en réa, de décès etc…) sur l’évolution de l’épidémie.
            Ca n’est pas impossible non plus de faire des comparaisons si on trouve des périodes assez longues et similaires : les 15 derniers jours de Septembre en France et en Allemagne sont par exemple comparables sur le nombre de cas.

            Ma piqure de rappel indique simplement que si on met côte à côte deux courbes, il est quasiment impossible de voir ‘à l’oeil nu’ quel pays est mieux masqué/vacciné/plus infecté qu’un autre. Ou d’en déduire quoi que ce soit sur l’efficacité/l’inefficacité de telle ou telle mesure (sauf confinement) – Cf les nombreuses discussions sur ce blog à propos de la France vs l’Angleterre, le Danemark, la Suède ou l’Allemagne etc…
            Appelons cet art divinatoire la ‘courbomancie comparative visuelle’.
            Pas inutile pour émettre des hypothèses et essayer de les vérifier ensuite. Mais certainement pas fiable pour en tirer quoi que ce soit comme conclusion lapidaire.

            Les effets des mesures se calculent, s’évaluent tant bien que mal via les chiffres officiels ou les études, et ces chiffres permettent de tracer des courbes (les chiffres, même imparfaits -> science).
            Les effets des mesures ne se ‘voient pas’ d’un simple coup d’oeil sur les courbes (les avis, les intuitions en regardant les courbes -> croyance).
            Vous confondez chiffres (analyse factuelle autant que faire se peut) et allure des courbes (analyse subjective relevant de la courbomancie).

            Les vaccins et le reste sont en effet des petits coup de frein (par opposition au confinement = grand coup de frein) répétés au quotidien.

            Si vous avez une voiture, faites les 2 tests suivant :
            – Tirez sur le frein à main.
            – Mettez des petits coup de freins successifs.
            Il est fort probable que vous vous arrêtiez dans les 2 cas de figure…
            Qui a donc dit que les petits coups de frein n’avaient aucun effet ? Certainement pas moi. Car dans un univers exponentiel, effectivement, « la moindre petite inflexion d’un paramètre a des conséquences considérables au final ».

        • Toutouche dit :

          @JCD
          Outre les facteurs épidémiologiques et les différences dans les données d’un pays à l’autre, il ne faut pas oublier les facteurs sociaux et démographiques pour expliquer les différences entre France et Allemagne. En gros, les Allemands sont plus vieux et une part plus significative de la population arrive toute cassée au troisième âge (du fait d’inégalités entre branches professionnelles notamment, d’inégalités territoriales entre l’Ouest et l’Est, et bien sûr des inégalités sociales). De plus, l’accès aux soins est depuis plus longtemps moins complet : ils ont réduit le panier de soins intégralement remboursés une quinzaine d’années avant nous. Beaucoup de gens âgés vont moins souvent chez le toubib, ont un état de santé plus dégradé… Vous ajoutez à cela une plus grande part de maladies chroniques comme le diabète en raison d’une alimentation moins équilibrée, un système de santé décentralisé soumis à des politiques aveugles de réduction des coûts (achats de matériels qui entrent dans la catégorie « actifs » des bilans comptables et réduction du nombre de soignants qui sont des « coûts »), et vous obtenez un système hospitalier en difficulté pour gérer les effets d’une pandémie qui achève sa troisième année.
          Certains choix (et une bonne dose de chance) leur ont permis de mieux surmonter que nous le covid au début, mais l’installation de la crise dans la durée les place dans une situation similaire à la nôtre (avec des épisodes où c’est pire outre-Rhin qu’ici). Je pose donc cette question : nos systèmes de santé fondés sur l’universalité et la gratuité des soins (en principe) vont-ils s’effondrer et disparaître avant la fin de la décennie ?

          • JCD dit :

            @Toutouche,
            Merci pour ces infos.
            Je suis toujours mal à l’aise quand on compare ‘rapidement’ deux pays (ou même un département à un autre en France, parfois !) car il y a tellement de facteurs qui peuvent intervenir.

            Vous avez bien raison d’insister sur les facteurs sociaux/démographiques : pyramide des âges, qualité des soins. On peut aussi rajouter densité de population (comparaison avec la Suède), les ‘habitudes culturelles’ (un français va mettre un masque parce qu’il a peur. Un danois parce que c’est recommandé par l’autorité médicale), la confiance envers les politiques etc…

  38. Sachase dit :

    Bonjour à tous,
    A propos des masques (et d’études menées !!!) voir le site de l’INRS qui est une référence dans le domaine de la santé et de la sécurité au travail :
    https://www.inrs.fr/risques/biologiques/faq-masque-protection-respiratoire.html#fd5a8c0b-23d7-46e1-981b-9d351466f232
    https://www.inrs.fr/demarche/protection-individuelle/ce-qu-il-faut-retenir.html#5ef62619-4a92-4241-a400-0c1b6d59e12e
    https://www.inrs.fr/media.html?refINRS=ED%206392
    https://www.inrs.fr/actualites/etude-efficacite-masques-covid.html
    https://academic.oup.com/annweh/article/66/4/495/6403577?login=false
    file:///C:/Users/FRANOI~1/AppData/Local/Temp/MicrosoftEdgeDownloads/f5686e69-295b-4a40-959a-7580cb24e667/nt101.pdf
    file:///C:/Users/FRANOI~1/AppData/Local/Temp/MicrosoftEdgeDownloads/755b9f66-ab3a-4c86-9ebc-612b5c77df69/ed6273%20(2).pdf
    A+

  39. Sachase dit :

    Bonjour,
    A propos de contagiosité, taux de reproduction, transmissibilité, facteur de dispersion, type de vaccin et passage à l’état endémique, voir le très intéressant article paru sur le site du Vidal (qui par ailleurs tient depuis le début de l’épidémie une rubrique sur le sujet) : « COVID-19 : que nous réserve l’avenir ? »
    https://www.vidal.fr/actualites/29225-covid-19-que-nous-reserve-l-avenir.html
    A+

    • NicoM dit :

      Merci pour cet article très interessant, l’explication du facteur de dispersion est vraiment passionnante.

      Au départ, il y avait peu de contaminateurs qui pouvaient contaminer seuls beaucoup de monde.

      En France on a eu le rassemblement évangélique, en Italie le marathon de Bergame (je crois), en Autriche le bar en station de ski. Ce qui explique que certaines régions ait été touchées plus que d’autres, certains pays plus que d’autres.

      Ça aurait tout aussi pu bien être un cinema à Brest, une course cycliste en Allemagne, ou un pub en Irlande. Ce qui aurait donné des zones de fortes contaminations très différentes. Et dire qu’on nous serinait « ils ont moins de cas parce qu’ils sont plus disciplinés » entre autres fadaises…

      Désolé, je suis dans la phase ou j’aime à déconstruire toutes les « évidences » de l’époque…

  40. jsp dit :

    évolution de l’espérance de vie ces trois dernières années , en Europe + USA et Chili
    https://www.nature.com/articles/s41562-022-01451-2

    • éponine dit :

      Merci pour le lien.
      L’article dit : « Notably, those countries that had higher proportions of people fully vaccinated by October 2021 saw smaller life expectancy deficits in winter 2021. »

      Vraiment pas de bol pour le Chili, pourtant à la pointe de la vaccination (+90% en octobre 2021, et même 30% de boosters déjà injectés à cette même date).

      La Suède, par contre, sans masques, sans confinements, sans fermetures des commerces, écoles… D’ailleurs, on n’en entend plus parler. Sans doute parce qu’il n’y a plus de vagues depuis longtemps 🙂

  41. Charles dit :

    JCD indique deux informations qui me semblent contradictoires :
    + « Pfizer ne protège plus après un tel laps de temps » (6 mois)
    + « Les vaccins protègent toujours contre les formes graves à près de 90% après un an. »

    Qu’en est-il de nos connaissances sur ce sujet ?

    Cela soulève une autre question : la protection est-elle plus longue avec le vaccin ou avec le virus lui-même ?

    Merci pour l’excellent travail! Merci à vous!

    • NicoM dit :

      @Charles

      Je crois que les données montrent que les vaccins ne protègent plus contre les contaminations assez rapidement, mais continuent de bien protéger contre les formes graves assez longtemps. Ce n’est donc pas contradictoire.

      Les vaccins semblent donc agir peu ou prou comme une infection naturelle, il me semble que l’infection naturelle étant quand même un peu plus efficace que les vaccins sur la « qualité » de l’immunisation reçue (mais bon, ce n’est pas pour autant qu’il faut faire exprès de se contaminer hein !).

      Moralité, les vaccins n’ont pas éradiqué l’épidémie comme on a pu l’espérer un moment, mais on accéléré le passage de la phase épidémique à la phase endémique.

      • Whynot dit :

        J’ajouterai que, de façon très contre-intuitive, ce qui nous apparaissait comme une faiblesse du vaccin largement avancée par ses détracteurs (combien de fois n’a-t-on pas lu  » le vaccin est inutile puisqu’il n’évite pas les contaminations  » ou encore  » ce n’est pas un vrai vaccin puisqu’il n’évite pas d’être contaminé » ?) était en fait une condition pour ce passage à la phase endémique (cf l’article du Vidal relayé par sachase).

        Quant au comparatif immunité naturelle VS immunité vaccinale, de nombreuses études ont été relayées ici même il y a quelques articles de cela. Sans doute qu’aujourd’hui il y en a eu d’autres de publiées, mais le problème c’est que l’échantillon « 100 % naïf » (ni vacciné ni infecté) nécessaire aux comparaisons n’existe quasiment plus aujourd’hui et que la grande part d’asymptomatiques biaise forcément les résultats.

        • Erpob dit :

          Personne n’a jamais vraiment dit que le vaccin était inutile parce qu’il n’évitait pas les contaminations. Il a plutôt était dit que la vaccination obligatoire (par le pass vaccinale) des gens non présumés à risque n’était pas justifable en tant que mesure de protection collective. Bref on nous a vendu le pass vaccinal comme mesure de protection infaillible pour limiter la propagation; c’était évidemment un mensonge (chose dont l’actuel porte parole du gouvernement semble être un spécialiste, je pense même que cest pour ça qu’on l’a choisit à ce poste). Après le vaccin est efficace contre les formes graves, ça a toujours été dit et finalement assez peu contesté, mais effectivement on a aussi pu lire « ce n’est pas un vrai vaccin puisqu’il n’évite pas d’être contaminé » , ce qui d’ailleurs n’est pas très juste pour le vaccin covid comparés aux autres vaccins: dans les autres maladies on teste rarement les gens pour savoir s’ils sont contaminés alors qu’ils n’ont aucun symptome notable.

  42. éponine dit :

    Moi j’ai -encore – du mal avec cette affirmation : « le vaccin protège des formes graves », et ce n’est pas ce qui se passe en Australie qui va faire tomber mes doutes.
    En 2020 et 2021, cette île de 23 millions d’habitants a fait tout ce qui était possible pour empêcher le virus d’arriver sur son territoire. Ces deux années ont quand même comptabilisé 300.000 contaminations et un peu plus de 2.000 décès.
    Son taux de vaccination est très élevé, presque à 100 % pour les plus âgés, avec des 3e doses au dernier trimestre 2021.
    Et là, en 2022, en dix mois, c’est 10 millions de contaminations, et 13.000 décès (plus de 15.000 au total), soit 600 décès par million d’habitants. Ceci est un bilan bien lourd si l’on considère que la population australienne n’a pas beaucoup croisé les premières souches du virus et que seul le dernier variant s’est répandu parmi un nombre considérable de personnes assez fraîchement vaccinées (les six premiers mois de 2021, le vaccin n’a pas rencontré un franc succès).
    La courbe des décès ne présente pas des pics et des creux comme on a pu le voir en Europe, mais ressemble plutôt au mont Uluru avec un seul plateau haut sur toute l’année 2022.

    Qu’en pensez-vous ?

    • JCD dit :

      @Erbop

      Au bout du lien donné par @Rilax plus haut, vous trouverez les courbes comparatives d’infection entre non-vaccinés/vaccinés :
      https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus/carte-et-donnees#situation_epidemiologique_-_tests_positifs_chez_les_personnes_vaccinees_et_non_vaccinees
      Le lien UK que je donne dans l’article donne le même type d’informations : une dose de vaccin récente protège contre les infections.

      C’est pour cela que le passe sanitaire a été une bonne mesure fin 2021, une mesure qui a permis de limiter les dégâts.
      C’est pour cela aussi que depuis début 2022, cette mesure n’a plus d’intérêt : les doses de vaccin sont trop anciennes et omicron a immunisé de facto une grande partie de la population.

      @éponine,
      Pourquoi diable (de Tasmanie) aller scruter le bout du monde (contexte qu’on connait mal, données plus ou moins accessibles etc…) pour essayer de répondre à la question de l’effet du vaccin sur la prévention des formes graves ?

      Toujours au bout du même lien vous avez, en effet, la comparaison entre non vaccinés/non vaccinés pour ce qui est des entrées en soins critiques.
      Même type de résultats sur le lien UK.
      On est dans un rapport 1 à 15 (à la grosse louche) sur les formes graves avant que omicron n’immunise toute le monde et ne réduise l’écart (écart x2 aujourd’hui).

      • RilaX dit :

        Bonjour,

        J’attire votre attention JCD sur la divergence des courbes que j’ai trouvé sur le site du gouvernement et celle de vaximpact.

        En effet, si on regarde attentivement, on constate sur le site du gouvernement qu’à aucun moment il n’y eu plus d’infection chez les vaccinés que chez les non vaccinés. Alors que les données de vaximpact montrent clairement cet effet.

        Bref, j’ai une confiance toute relative dans le lien que j’ai donné (le gouvernement n’a pas été d’une probité folle pendant cette crise)

        • JCD dit :

          @RilaX,

          Hmmm, je vois bien les mêmes courbes entre Vaximpact et le site du gouvernement. Je les mets côté à côte :
          https://covidtracker.fr/wp-content/uploads/2022/10/Vaximpact.jpg

          Et les deux disent la même chose (en vert en bas et en noir-bleus-moyenné en haut) : avant que omicron ne lessive progressivement les derniers ‘jamais infectés’, les non vaccinés sont nettement moins contaminés.

          • RilaX dit :

            @JCD

            Si l’on oublie la courbe bleue (2 doses) du premier graphique, on constate quand même qu’autour du 04/22 la courbe noire (rappel) passe nettement au dessus de la courbe orange (non vaccinés).
            Alors que sur le second graphique, la courbe verte (vaccinés) reste toujours nettement en dessous de la courbe bleue (non vaccinés)
            Ça fait une différence notable quand même et ne laisse guère de confiance sur le graphique fourni par le gouvernement

            • JCD dit :

              @Rilax,

              Quand on trace les courbes à partir du fichier de la DREES, ça donne ça :
              https://covidtracker.fr/wp-content/uploads/2022/10/Vaximpact-RAG-original.png

              10 courbes = fatras illisible.

              Donc le passage à 4 courbes voire à 2 courbes implique nécessairement des choix. Pas vraiment d’explications sur les choix de simplification liés au tracé des courbes officielles.
              (Choix, de mon point de vue, qui ne sont plus pertinents, de toutes les façons, car aucun des graphiques ne prend en compte l’ancienneté du vaccin alors que c’est une donnée fondamentale).

              Jusqu’à la première vague omicron, voire deuxième vague, tout est à peu près clair/cohérent.
              Pour la deuxième vague, par contre, en triturant les chiffres dans tous les sens, j’arrive plutôt sur quelque chose qui ressemble à Vaximpact et pas aux courbes officielles.
              La seule option pour avoir les vaccinés en dessous des non vaccinés (et ressembler a peu près aux courbes officielles) est de ne considérer que les 4 doses et 1ères doses très récentes ! (On oublie les 2 doses, 3 doses récentes et tout ce qui a plus de 3 mois).
              -> Donc après étude un peu plus détaillée, je vous rejoins : il n’est pas impossible qu’il y ait une erreur ou un ‘bricolage’ dans ces tableaux officiels sur 2022 (je pencherais pour une moyenne non pondérée par les volumes des différents cas de figures chez les vaccinés).

              Si on rajoute à ces incertitudes et imperfections que plus de 80% de la population a du attraper le virus à présent (chiffres UK), ça veut tout simplement dire que ces graphiques (Vaximpact tout comme le graph officiel) ne veulent plus dire grand chose à partir d’omicron BA2, voire omicron BA1.
              Vaximpact a été bien inspiré de tomber en panne cet été !

      • NicoM dit :

        @éponine

        Pourquoi diable (de Tasmanie) aller regarder des statistiques de pays qui seraient susceptibles de mettre en doute le dogme ?

        Non mais. Pour votre insolence vous allez me réciter 10 fois votre crédo :

        Je crois en les Vaccins,
        le Procédé tout-puissant,
        Protecteur de la vie en ephad ;
        et en Pfizer,
        son vaccin parfait, notre Sauveur,
        qui a été conçu au Saint-Labo,
        est né de la Science,
        a souffert des antivax,
        a été crucifié,
        a failli mourir et être enseveli,
        est descendu aux enfers,
        le 12 juillet est ressuscité par le pass,
        est monté aux cieux,
        est assis à la droite de Macron le Père tout-puissant,
        d’où il viendra juger les bons citoyens et les complotistes.
        Je crois aux confinements,
        aux saints gestes barrières,
        au port des masques,
        a la distanciation,
        au gel hydroalcoolique,
        pour l’éternité.
        Amen. »

        • éponine dit :

          Oh, mais je peux même vous le réciter en zoulou ou en afrikaans, parce que c’est vrai qu’on a été sur ce blog assez familiarisé avec le suivi de la pandémie en Afrique du Sud, qui est quand même nettement plus accessible que l’espèce de globish parlé chez ces sous-développés d’Aussies où les statistiques sont encore faites sur des fiches en carton comme dans un bibliobus 🙂

        • JCD dit :

          @NicoM
          On ne vous savait pas poète.
          Décidément, ce vaccin a des effets secondaires redoutables, à n’en plus douter !

          • JCD dit :

            @Eponine,

            2 000 / 300 000 = 0,66%
            13 000 / 10 000 000 = 0,13%
            0,66% / 0,13% = 5x plus de non vaccinés australiens au cimetière que de vaccinés.

            Sans doute frappés par la malédiction de Toutencarton ?

            • éponine dit :

              Pardon, JCD !
              J’ai fait un découpage à la grosse louche dans mon message précédent, mais à y regarder de plus près (ourworldindata), c’est :
              1. mars 2020 – août 2021 : 52.000 cas / 1000 décès = 0.19
              2. septembre 2021 – octobre 2022 : 10.300.000 cas / 14.500 décès : 0.14
              (j’ai retranché les cas et décès survenus en 1. de ceux listés en 2.)

              Alors, sachant que la vaccination a débuté en janvier 2021, en commençant par les plus âgés (+/-20.000.000 de doses fin août 2021/62.492.656 au 3 août 2022, source : covid-19 vaccination in Australia – Wikipedia en anglais)
              que le taux de vaccination est supérieur à 98% chez les plus de 70 ans,
              que le variant en est à sa énième génération, plus transmissible mais (peut-être) moins létale,
              que l’âge médian des décès est de 85 ans,
              que le traitement de la maladie après deux ans est beaucoup moins tâtonnant qu’au début,
              ET
              que le virus n’est pas équipé d’une tête chercheuse pour tomber pile sur le non-vacciné dans cet océan de triples et quadruples « protégés »,
              eh bien, je n’arrive toujours pas à conclure à l’efficacité fulgurante du vaccin.

              • Phand dit :

                Pour évaluer l’effet de l’immunisation sur ourworldindata, vous pouvez regarder l’évolution du case fatalité rate (cfr) entre Australie et France par exemple.
                Cette approche est plus robuste que le nombre de cas rapportés.
                Dernier commentaire, actuellement après les vagues delta et omicron, les populations exposées à ces vagues ont une immunisation de plus de 95 à 99% vis à vis du SARS-CoV-2 cov2 (suite à la vaccination ou l’infection ou les deux). La notion de non vaccinés n’a donc plus de sens au niveau population.

              • JCD dit :

                @Eponine,

                Je pense qu’il y a une erreur dans votre calcul : 1000 décès / 52000 cas = 1,9% (et non pas 0,19%).
                Soit un ratio de 14 fois plus de décès sur la première période vs la deuxième.

                Alors, on pourrait se dire : la preuve est faite en Australie aussi.

                Mais on ne peut pas calculer ainsi malheureusement car il y a des biais énormes dans la méthode :
                – Les souches 2020/2021 étaient environ 3x plus virulentes que omicron. Ceci a tendance à augmenter le ratio.
                – Les détections de cas étant bien moins bonnes en 2020/2021. Ceci a tendance à augmenter le ratio.
                – La vaccination n’a jamais été homogène sur la population (âgée, plus fragile : vaccinée. Jeune, moins fragile : pas vaccinée). Ceci a tendance à baisser le ratio.
                – Une très grande majorité de gens a été infectée avec le temps. Ceci a tendance à augmenter le ratio.
                – Et bien d’autres facteurs encore (ex: vous citez l’amélioration de la médecine)

                (@Phand, pour toutes ces raisons, je ne suis pas très fan du « case fatality rate » car on mesure plein de choses en même temps).

                La seule façon d’arriver à comparer vaccinés/non vaccinés est de suivre deux cohortes de population à peu près homogènes (ex : les plus de 20 ans vaccinés et non vaccinés), sur un espace de temps identique (pour éviter de comparer des souches différentes, des comportements différents dus à la saison etc…) et d’être sur que ces cohortes n’ont pas été contaminées précédemment (ce qui est impossible aujourd’hui mais reste à peu près possible jusqu’à l’arrivée d’omicron).
                C’est pour ça que les données vaccinales France sont plutôt intéressantes à exploiter (même si il manque la notion d’infecté/non infecté)

                Toutes ces données existent sans doute pour l’Australie.

              • Phand dit :

                @jcd

                Je suis d’accord avec vous sur les limites du cfr, mais j’ai simplement dit que celui-ci est plus robuste que l’utilisation du nombre de décès car il contrôle une partie des biais existants.
                Je suis également d’accord sur la manière idéale d’avoir une réponse à la question posée avec une étude de cohorte mais cette solution est malheureusement très difficile à réaliser dans la pratique.
                Des études en population qui intègrent un maximum de covariables sont donc nécessaires pour apporter des éléments de réponses à ces questions.

          • NicoM dit :

            @JCD

            Vous avez vu 😉

            Cela faisait quelque temps que je me disais qu’entre les ayatollahs de la vaccination et les antivax intégristes, il y avait une dimension de croyance qui s’éloigne d’une approche scientifique des choses, d’où ce petit clin d’œil religieux…

  43. Bab dit :

    Bonjour,

    Hum hum, le cristal est fiévreux ce matin 😉

    Hypothèse cristallique : Qu il n arrive pas un variant covid radicalement différent de la lignée actuelle. 🙄

    Vision cristalline : Bien qu il faille encore attendre de connaître la hauteur du pic de mortalité covid qui aura lieu vraisemblablement vers fin janvier début février 2023, à la vue de la hauteur prévisionnelle pour fin octobre debut novembre du pic de mortalité, il semblerait que l hypothèse d un amortissement peu à peu du pic de mortalité soit envisageable.
    Et donc une fin d epidemie apres encore quelques cycles trimestriels⏳Le nombre de cycle étant encore incertain.🤔

    Conclusion cristallitique : Cet amortissement progressif et la disparition des conséquences covid serait en phase avec la durée historique de la grippe espagnole (déjà évoquée il y a quelques jours par la boule de cristal 😉).

    Ah la la, un peu farfelue cette vision de la chtiote boule de cristal ! 😜 Mal réveillée sans doute (ou pas)

    A suivre 👣

  44. Daniel Le Breton dit :

    Des chiffres qu’on peut récupérer à droite ou à gauche, BQ1.1 aurait déjà quelque chose comme 25 % de part de marché. Ca parait beaucoup au vu des données qui ne montrent pas de redémarrage, on est toujours dans une phase descendante. Donc soit les estimations sont optimistes pour BQ1.1, soit son impact reste discret.

    • Fred dit :

      Habitué à se gaver pendant la Covid les labos refusent de transmettre les données, la loi sécu leur demandant une économie de 250 millions d’euros…

  45. éponine dit :

    @JCD

    Ca ne m’étonne pas que je me sois trompée en recopiant les résultats de ma calculette… Le calcul c’est pas mon fort, mais c’est vous avez commencé !

    Et avec le case fatality rate en plus !

    Je vous cite (message du 25 octobre):
    « 2 000 / 300 000 = 0,66%
    13 000 / 10 000 000 = 0,13%
    0,66% / 0,13% = 5x plus de non vaccinés australiens au cimetière que de vaccinés.
    Sans doute frappés par la malédiction de Toutencarton ? »

    Vu ce que vous pensez de cet indicateur, c’est un peu gonflé d’asséner péremptoirement qu’il y a cinq fois plus de morts chez les non-vaccinés.

    Enfin, soit, je ne pense pas que nous pourrons nous réconcilier sur ce sujet.

    • JCD dit :

      @Eponine,

      Les chiffres que j’ai pris pour calculer le x5 sont les vôtres, ni plus ni moins.
      La raison pour laquelle je n’ai pas émis de critique sur cet indicateur, au départ, est que je ne comprenais pas pourquoi avec un résultat x5 « vous aviez des doutes » (que l’indicateur soit pertinent ou pas).
      Je pensais peut-être vous avoir mal comprise.

      Votre deuxième calcul (avec une erreur, mais peu importe), a validé que j’avais bien compris votre méthode de calcul, sur laquelle j’ai, du coup, émis des réserves.
      Il n’y a rien de péremptoire dans tout ça : libre à vous, si vous préférez, de ne pas être d’accord et de vous en tenir à votre raisonnement… qui mène à un x14 en faveur du vaccin.

      @Phand, oui effectivement, ça n’est pas le pire des indicateurs mais il faut quand même restreindre les comparaisons sur une fenêtre de temps assez courte, idéalement distinguer les cohortes d’âge etc… pour gommer les biais les plus importants si on veut comparer une dimension précise (ex : vax vs non-vax).
      A défaut ‘de faire le tri dans les variables’, ça reste un bon agrégat des tendances globales au fil du temps (reflètant aussi bien la vaccination que les progrès de la médecine).

      • éponine dit :

        @ JCD,

        Ah mais tout s’éclaire, et c’est au contraire mon erreur de calcul qui est la clé de votre méprise ! L’idée de combiner les premiers chiffres que j’ai donnés pour calculer un ratio (ou un pourcentage…) ne m’a même pas effleurée 🙂 En revanche, comme vous êtes familier avec les chiffres (ou les nombres…), je parie que vous n’avez même pas eu besoin d’une calculette pour voir le x5 car vous avez vu tout de suite la différence entre les deux fractions (j’ai utilisé un slash entre les données, mais pas pour représenter une division).
        Mon raisonnement à moi était :
        2020-2021 : pas d’épidémie en Australie, car nombres anecdotiques de morts et de contaminations (2.000 < 13.000 et 200.000 < 10.000.000)
        2022 : épidémie sur population naïve (n'ayant pratiquement pas rencontré le virus), MAIS entièrement vaccinée ET quand même lourd bilan.
        Conclusion : la vaccination ne permet ni d'enrayer l'épidémie ni la survenue des décès (l'Australie était tout en bas du classement, dans les tableaux d'évolution de la pandémie, et est venue se placer au milieu en à peine quelques mois. Les remontées de la Norvège, de la Finlande et de la Corée du Sud sont aussi très interpellantes à cet égard. Ce sont des pays très vaccinés mais qui n'ont pas connu de flambée épidémique au cours des deux premières années).

        Bon, ça m'apprendra à vouloir discuter avec un matheux 🙂
        (mais je persiste : c'est vous qui avez commencé à calculer des trucs !!!)

        • NicoM dit :

          @éponine et JCD

          Surtout qu’on compare des vagues de Wuhan, Alpha, Beta, Delta, à la vague omicron, dont on nous dit qu’il est moins létal…

          Donc quelle est la part de moindre dangerosité de la souche et l’effet du vaccin dans ce x5 ?

          • JCD dit :

            @NicoM

            Le x5 est un vague indicateur qui montre que les choses s’améliore mais pas beaucoup plus…

            Sur une durée de comparaison aussi longue, avec autant de facteurs, il est impossible d’en tirer quoi que ce soit d’autre.
            Par exemple, rien que sur la dimension « vaccin », l’efficacité contre les formes graves (qui est très élevée – je pars des chiffres UK) est divisée par 2 entre les premiers mois suivant une campagne de vaccination (typiquement : début 2022, 95% sur les plus de 65 ans) et autour de 10 mois après (aujourd’hui, autour de 90%). Donc on a un facteur x2 qui apparait en 10 mois rien que sur cette dimension…

            • NicoM dit :

              @JCD

              Je ne comprends plus rien à votre raisonnement JCD.

              Vous dites à Eponine qui est sceptique quand à l’efficacité des vaccins contre les décès que ceux-ci divisent par 5 le risque de mourir :
              « JCD 25 octobre 2022 à 22 h 24 min
              @Eponine,
              2 000 / 300 000 = 0,66%
              13 000 / 10 000 000 = 0,13%
              0,66% / 0,13% = 5x plus de non vaccinés australiens au cimetière que de vaccinés.
              Sans doute frappés par la malédiction de Toutencarton ? »

              Je reprends ce chiffre en disant qu’on ne parle pas de la même souche et que donc on ne peut établir une comparaison à iso paramètres.

              Et là vous me répondez que ce chiffre de x5 ne démontre pas grand chose au final :
              « Le x5 est un vague indicateur qui montre que les choses s’améliore mais pas beaucoup plus… Sur une durée de comparaison aussi longue, avec autant de facteurs, il est impossible d’en tirer quoi que ce soit d’autre »…

              Donc soit vous vous étiez trompé dans votre argumentation initiale, soit vous avez une certaine tendance à adapter vos arguments toujours vers ce que vous voulez invariablement démontrer, à savoir que les mesures et les vaccins sont irréprochables et donc indiscutables.

              Je préfère largement la première hypothèse, parce que l’erreur est toujours possible, voire bénéfique pour avancer, tandis que la 2eme constitue une faille méthodologique.

              C’est tout à votre honneur de vous opposer aux complotistes (ce que n’est pas éponine je précise), mais pour ce faire, il me semble indispensable de ne surtout pas utiliser les mêmes méthodes qu’eux : ce serait leur donner des arguments et faire triompher leurs syllogismes.

              • JCD dit :

                @NicoM,

                Essayons de clarifier… La ‘discussion x5’ comporte 2 aspects de mon point de vue :

                1/ Pourquoi Eponine pense-t-elle que la situation en Australie en 2022 a empiré alors que ses chiffres mènent à un ratio d’amélioration x5 ?

                Je ne dis pas « à Eponine qui est sceptique quand à l’efficacité des vaccins contre les décès que ceux-ci divisent par 5 le risque de mourir « .
                Je dis à Eponine qu’en reprenant ses chiffres, on arrive à x5. Je ne fais que prolonger son raisonnement en finissant le calcul. Ce calcul/raisonnement n’est pas le mien.
                ( Cf mon commentaire du 27 octobre 2022 à 22 h 56 min qui explique déjà tout cela ).

                -> Epilogue : Eponine n’avait pas mené le calcul jusqu’au bout (les ‘/’ n’étant pas des divisions dans son commentaire initial). A noter : la version 2 du calcul mené cette fois par Eponine ( 26 octobre 2022 à 2 h 37 min ) aboutit à x14 et non plus à x5.

                2/ Le x5 (ou x14) est-il pertinent pour en déduire quoi que ce soit sur les vaccins ?
                Non, la méthode est trop approximative : période trop longue, trop de facteurs etc…

        • JCD dit :

          @Eponine

          Vous dites que 13 000 morts sur la période omicron vs 2 000 sur la période 2020-2021, c’est beaucoup plus.
          C’est effectivement 6,5 fois plus de morts, alors que les gens étaient vaccinés en 2022 et que omicron, moins dangereux, est majoritaire.
          De quoi questionner l’efficacité des vaccins.

          Sauf que…
          Si il y a eu 300 000 contaminations sur la première période vs 10 Millions sur la deuxième, ça fait 30 fois plus de cas lors de la période omicron.

          Si le trafic routier était multiplié par 30 et que dans le même temps le nombre de morts sur la route était multiplié par 6,5, diriez vous que les mesures de prévention (radar, air bag, entretien des voies, feu rouge, contrôles techniques etc…) sont inefficaces ?
          En admettant que ces mesures sont efficaces au global, pourriez-vous affirmer avec certitude que telle ou telle mesure spécifique (ex : les radars) est inefficace sans regarder de manière approfondie les chiffres liés spécifiquement aux radars (ex : les accidents mortels à tel endroit avant/après l’installation du radar) ?

          • éponine dit :

            Bonjour JCD,

            Comment voulez-vous que je réponde à votre transposition de la pandémie au trafic routier ?
            Si le rapport nombre de voitures/nombre d’accidents mortels ne bouge pas, les mesures ne sont ni efficaces ni inefficaces, elles sont équivalentes, et l’on pourrait supposer qu’on a atteint un seuil où il n’est plus possible de réduire l’accidentologie. Non ?
            Dans le cas de la pandémie, il y a une nouvelle mesure préventive qui a été ajoutée tardivement, à savoir le vaccin, amplement promu comme étant la solution indispensable pour sortir de cette crise sanitaire, mais l’on ne peut que constater que les pays qui sont parvenus à maintenir des zones de « zéro-covid » pendant 1,5 à 2 ans ne sont pas épargnés.
            Pour poursuivre votre analogie avec le trafic routier, les radars ne sont pas placés n’importe où, n’importe comment sur le territoire, les limitations de vitesse sur certains tronçons, les aménagements de voirie répondent à des constats de dangerosité de certains carrefours…
            Dès l’apparition du covid et l’analyse de l’épidémie sur le Diamond Princess, on a su que la maladie était « grave » pour les plus âgés. Or, les mesures préventives ont porté sur l’ensemble de la population, et notamment la vaccination de masse encouragée par le slogan « Tous vaccinés, tous protégés », et cette débauche de contraintes, cette dilapidation des ressources financières, mais aussi humaines et matérielles, l’ont été en pure perte.

            • JCD dit :

              Bonsoir @Eponine,

              « Comment voulez-vous que je réponde à votre transposition de la pandémie au trafic routier ? »
              Je crois que vous y avez répondu indirectement ! Je reprends votre phrase en remplaçant le mot « voiture » par « contamination » et « accidents » par « décès » :

              « Si le rapport nombre de contaminations/nombre de décès ne bouge pas, les mesures ne sont ni efficaces ni inefficaces, elles sont équivalentes, et l’on pourrait supposer qu’on a atteint un seuil où il n’est plus possible de réduire le nombre de décès. Non ? »
              Ce rapport décès/contamination est de 30/6,5 = 5 (environ).
              Autrement dit, les décès (« l’accidentologie ») ont bien été largement réduits entre 2020/2021 et 2022 pour beaucoup de raisons différentes (vaccin, progrès des soins, moindre dangerosité de omicron etc…). Le bilan australien de 2022 est ainsi bien meilleur que celui de 2020/2021 !

              Concernant les mesures préventives, si elles ont été appliquées à l’ensemble de la population par à peu près tous les pays du monde, c’est pour FREINER la progression du virus et éviter de saturer encore plus les hôpitaux. (C’est là que la métaphore de l’autoroute s’arrête : il n’existe pas de carambolages simultanés sur l’ensemble du territoire qui mettraient à terre les services d’urgence. Le trafic routier n’est pas exponentiel).

              La vaccination s’est par ailleurs faite en plusieurs étapes. Elle a d’abord été conseillée aux plus âgés mi-2021 (objectif = désaturer les hôpitaux), puis à tous les adultes (objectifs = limiter la propagation du virus, réduire encore les mesures les plus contraignantes, éviter des hospitalisations/décès).

              Bilan des courses :
              Février 2020 (arrivée du virus) et 12 mois qui suivent : 2 confinements.
              Février 2021 (arrivée du vaccin) et 12 mois qui suivent : quelques mesures contraignantes (jauges magasins, couvre feu, pass sanitaire)
              Février 2022 (arrivée de omicron/fin du pass) : plus de vraie contrainte. Les rappels vaccinaux sont d’ailleurs conseillés au plus de 65 ans/plus faibles… Un peu comme la grippe.
              Qu’entendez-vous exactement par ‘débauche de contraintes’ en 2022 ? (avant la vaccination, je vois bien de quoi il s’agit. En 2021, je vois aussi quelques contraintes. Mais après ???)

              150 M de doses ont été injectées en France à date pour un coût d’achat de 2 Milliards d’euros environ.
              Le coût de la pandémie est estimé à 130 Milliards sur les 2 premières années ( 70 M sur 2020 et 60 M sur 2021 – https://www.lepoint.fr/economie/covid-19-le-cout-exorbitant-de-3-ans-de-crise-pour-les-finances-publiques-19-01-2022-2461259_28.php )
              Le coût du vaccin est donc de l’ordre de 1% du total. C’est à dire insignifiant (même si on parle de milliards au final !) par rapport au coût total de la pandémie.
              Qu’entendez-vous exactement par « dilapidation des ressources financières » au sujet du vaccin ?

              De manière générale, comment expliquez-vous que la quasi totalité des états aient fini par suivre la même voie de la vaccination (incl la Suède et l’Australie), si l’opération est « une pure perte » ?

              • éponine dit :

                « Le bilan australien de 2022 est ainsi bien meilleur que celui de 2020/2021 ! »

                Vous avez raison, Monsieur JCD.
                Je m’incline humblement devant votre imparable logique.

              • JCD dit :

                Madame Eponine,

                Plus que d’avoir raison ou tort, d’être logique ou non, il me semble que le point de départ est d’avoir une discussion factuelle, sinon on reste sur des avis/perceptions/ressentis…

  46. Whynot dit :

    @éponine

    Vous dites « je n’arrive toujours pas à conclure à l’efficacité fulgurante du vaccin ». J’imagine que vous parlez de l’efficacité contre les formes graves.
    Pourtant, la communauté scientifique internationale spécialiste du sujet, elle, conclut cela. Cela ne vous suffit-il pas ?
    De très très très nombreuses études ont été menées, aujourd’hui on trouve même de nombreuses méta-analyses (ce qui se fait de plus robuste en terme de niveau de preuve) qui regroupent toutes ces études pour les passer dans une moulinette statistique ayant pour but de renforcer encore le volume des cohortes et diminuer l’influence des biais.

    En cherchant 10 secondes, j’ai trouvé des choses récentes (avril et mai 2022). En fouillant on doit pouvoir en trouver d’autres, voire des choses encore plus récentes :
    https://www.bmj.com/content/bmj/377/bmj-2022-069989.full.pdf

  47. éponine dit :

    Bonjour Whynot,

    Je vous remercie pour les liens renvoyant aux deux méta-analyses censées prouver l’efficacité du vaccin sur les « formes graves », qui ferait selon vous consensus auprès de la « communauté scientifique internationale spécialiste du sujet ».

    Tout d’abord, il serait bon de s’entendre sur la définition de « forme grave/sévère », ce qu’aucune de ces deux études ne précise (j’ai un peu cherché en français et en anglais, mais je n’ai pas trouvé de précision sur ce concept. Si vous en avez, je suis vraiment preneuse).
    Moi je pensais bêtement qu’il s’agissait des covid qui vous envoyaient pour 3 mois aux soins intensifs, mais le tableau 2 de la 1re étude présente l’efficacité du vaccin selon 1. « l’infection ‘documentée' » (je suppose les testés positifs), 2. la « symptomatique », 3. la « forme sévère » et 4. l' »hospitalisation ». Comme l’ordre de présentation a sans doute un sens, j’en déduis que la « forme sévère » n’est pas celle qui vous envoie à l’hôpital. Sinon, pourquoi distinguer?

    Concernant l’évaluation de l’efficacité, elle est « moderate » pour l’hospitalisation.

    Et concernant les décès, la conclusion de la 1re étude est claire : « The effectiveness of three dose vaccine regimens against covid-19 related death remains uncertain. » (L’efficacité des schémas vaccinaux à trois doses contre les décès liés au covid-19 reste incertaine)

    Dans la 2e méta-analyse, on trouve des phrases telles que :
    « Based on our data, VE against SARS-CoV-2 infection and symptomatic COVID-19 are clearly waning and have fallen below the WHO’s minimal criteria of 50% when considering the outcomes of infection and symptomatic disease » (Sur la base de nos données, l’EV contre l’infection par le SRAS-CoV-2 et le COVID-19 symptomatique diminuent clairement et sont tombés en dessous des critères minimaux de l’OMS de 50 % lors de l’examen des résultats de l’infection et de la maladie symptomatique)
    – « The longevity of this protection, beyond a few weeks after vaccination, has yet to be determined and the impact on transmission and utilization of healthcare resources remains unclear. » (La longévité de cette protection, au-delà de quelques semaines après la vaccination, reste à déterminer et l’impact sur la transmission et l’utilisation des ressources de santé reste incertain.)
    – There is ongoing international debate about the necessity of booster dosing as many highly vaccinated countries experience COVID-19 surges. » (Un débat international est en cours sur la nécessité d’un rappel, car de nombreux pays hautement vaccinés connaissent des poussées de COVID-19.)
    – We did note an increased risk of severe disease in individuals ≥ 65 years of age and those initially vaccinated with Ad26.COV2.S that warrants further consideration. In this regard, many countries that have implemented booster policies have targeted older individuals first. The impact of this approach is largely unknown, although observational data from Israel suggests that a third dose of BNT162b2 decreased severe COVID-19 in individuals 40 years of age or greater in the short term [39]. » (Nous avons noté un risque accru de maladie grave chez les personnes  ≥ 65 ans et celles initialement vaccinées avec Ad26.COV2.S qui mérite un examen plus approfondi. À cet égard, de nombreux pays qui ont mis en place des politiques de rappel ont ciblé en priorité les personnes âgées.
    L’impact de cette approche est largement inconnu, bien que les données d’observation d’Israël suggèrent qu’une troisième dose de BNT162b2 a diminué le COVID-19 sévère chez les individus de 40 ans ou plus à court terme [39].)

    *****

    Voilà. Désolée pour la longueur des citations.

    De leur lecture, je ne peux décidément pas conclure que le vaccin est vraiment efficace. Sur les décès, c’est « uncertain », sur les hospitalisations, c’est « moderate », et sur les « formes graves/sévères », comme rien ne les caractérise, chacun peut y flanquer les plus primales de ses peurs et se rassurer en pensant/en croyant que le vaccin va les en éloigner de lui.

    Le consensus de la « communauté scientifique internationale spécialiste du sujet » semble cependant bien porter sur quelque chose : l’adjectif « uncertain », qui apparaît 8 fois dans la 1re étude.

    Bien cordialement

  48. NicoM dit :

    @éponine

    Vous avez pris le temps de lire les études données par whynot, merci de nous les synthétiser; je n’ai pas pris le temps de les lire par moi-même.

    Effectivement, le résultat est plus que mitigé, je m’attendais à des résultats plus clairement en faveur des vaccins quand même… Comme quoi quand on creuse…

    J’ai adoré ce passage « Un débat international est en cours sur la nécessité d’un rappel, car de nombreux pays hautement vaccinés connaissent des poussées de COVID-19 » ça m’a rappelé la fois ou j’avais fait une étude comparative de plusieurs pays en fonction de leurs taux de vaccination, que je n’avais trouvé aucune corrélation et que je m’étais pris une volée de bois vert « Ah mais on peut pas comparer, c’est multifactoriel… » (ça m’est resté en travers de la gorge grrr).

    Il me semble que les vaccins ont été efficaces au début, mais qu’ils n’ont plus guère d’utilité désormais…

    Mon hypothèse, comme ça, je ne suis pas un expert, ce serait que un vaccin est plus ou moins égal à une contamination. Que ce virus était très dangereux parce que nouveau et que nos corps pouvaient mal réagir en le combattant (les orages cytokiniques). Mais qu’à force de le rencontrer, nos corps réagissent de mieux en mieux.

    Donc si les premières doses, pour des gens n’ayant jamais rencontré le virus, ont permis d’entrainer les défenses immunitaires, les doses suivantes, couplées aux infections naturelles, seraient de moins en moins utiles. Être contaminé 7 fois au lieu de 6, cela change-t-il vraiment les choses ?

    Voilà, c’est une hypothèse, mais pas un avis médical, je ne suis pas médecin !

    • dominique dit :

      Bonjour,
      Ce que vous décrivez correspond en tout cas à ce que l’on constate pour les coronavirus bénins qui circulent depuis longtemps : la protection se consolide peu à peu au fil des infections, sans jamais être totale mais devenant néanmoins suffisante pour réduire très significativement la sévérité. Dans le cas du Covid, qui est plus sévère que les autres coronavirus en circulation, le vaccin permet surtout de franchir avec un minimum de risque l’obstacle de la première (voire de la seconde) infection.

  49. Aurelie dit :

    Ou de la enieme infection si elle est ancienne ou /et qu’on a developpé certains facteurs de risque.!!!
    D où l idee de rappel pour les populations à risque…

    Sur la remise en cause (eternelle ) de la balance benefice risque des vaccins je ne lis pas 2 tout les 2 etudes avec ce rejet habituel chez certains ici et dangereux…
    La 2eme metaanalyse est à oublier ( portant avant omicron et donc sur l efficacitè vaccinale initiale : 2 doses seulemt qu’on sair insuffisante dans le temps..)
    La premiere metanalyse decrit le schema 2 doses + rappel comme le plus efficace… pas assez de niveau preuve pour conclure sur l efficacitë sur les deces ( sur ces 8 etudes et uniquement observationnelles)

    Donc Tout depend à quelle categorie on appartient ou si on souhaite en proteger… et à chacun de reflechir à ce qu il souhaite

    Un doc tres interessant moins difficile à interpreter : https://solidaritessante.gouv.fr/IMG/pdf/avis_du_covars_du_20.10.2022_sur_le_covid-19.pdf

    La prevention : vaccination des populations cibles et masques/ aeration!!

    Pour le masque dans les lieux publiques cela permettrait de reduire R de 10 à 20% mais avec peu de niveau de preuves certes mais.. »De façon générale, lorsque R est proche de 1, une réduction modeste des taux de transmission peut fortement ralentir la dynamique épidémique. Dans le contexte actuel où le masque est désormais très peu utilisé, le COVARS estime qu’il est peu probable que l’adhésion au masque suffise à stopper la croissance de l’épidémie (20% de réduction de R) mais même des réductions plus faibles pourraient s’avérer utiles pour réduire son impact. C’est en additionnant l’effet de plusieurs mesures (port du masque, gestes barrières, distanciation physique etc.), qui apporte chacune une petite réduction du risque d’infection, qu’on réussit à obtenir un impact important sur la dynamique de l’épidémie. Le port du masque a donc un rôle important à jouer dans ce type de stratégie « combiné » »

    Ah desolee pas de miracle comme souvent en medecine
    Mais comme quoi certaines choses restent perennes.. A nous de deployer plus ou moins d’outils en fonction des circonstances de nos vies.. Faisons nous confiance !

  50. éponine dit :

    @JCD

    Vous ne pouvez pas voir les faits car vous sautez sur votre calculette dès que vous voyez un slash.
    Les faits, ils sont visibles sur la courbe des cas mis en regard des décès sur ourworldindata:
    https://ourworldindata.org/explorers/coronavirus-data-explorer?zoomToSelection=true&uniformYAxis=0&pickerSort=asc&pickerMetric=location&hideControls=true&Metric=Cases+and+deaths&Interval=7-day+rolling+average&Relative+to+Population=true&Color+by+test+positivity=false&country=~AUS

    De la première à la cinquième vague, chacune est plus mortelle que la précédente, alors que même les cas sont en baisse entre la 4e et la dernière.
    C’est l’inverse en Europe, comme en Amérique (nord et sud).

    • Phand dit :

      @ éponine

      Pourtant le taux de décès des cas de covid diagnostiqués (case fatality rate)* n’a jamais été aussi bas depuis 2020 en Australie en dehors des nombreuses périodes de confinement liées à la politique zéro covid.
      comment expliquez vous ce paradoxe?

      j’espère que mon lien ci-dessous fonctionne, sinon dans ourworldindata, Australia, metric=Case Fatality Rate, interval= 7day rolling average.

      Lien cliquable

      [EDIT de JCD des liens pour une meilleure ‘cliquabilité’]

      • éponine dit :

        Vous savez, Phand, qu’il y a moyen de zoomer sur un certain intervalle de temps avec les graphiques d’ourworldindata ?
        (sous le graphique, déplacer le curseur de la ligne de temps)

        Là je vous envoie la courbe de ce case fatality rate entre le 1er novembre 2021 et le 1er novembre 2022. Et je vous conseille de regarder ensuite les cas, puis les décès, pour voir à quelles périodes se sont produites les contaminations et les issues fatales.

        Si vous trouvez toujours le CFR est de plus en plus bas, depuis un an, alors je vous promets que j’irai voir un ophtalmo.

        Lien cliquable

      • phand dit :

        @ éponine

        avant d’aller chez l’ophtalmo regardez la courbe depuis 2020.

        • NicoM dit :

          @phand, @éponine

          Restons zens 😉 Vous avez tout les 2 raisons en fait.

          Pour les premières vagues en Australie, il y avait beaucoup de morts et peu de cas. Donc un CFR élevé. Puis on est passé à autant de morts pour bien plus de cas, donc baisse du CFR Australien. Donc phand a bien raison.

          Mais si on regarde les courbes depuis Omicron, on voit effectivement un nombre de cas qui baisse et un nombre de morts qui augmente. Donc éponine à raison.

          phand a bien raison à long terme, éponine à court terme.

  51. Daniel Le Breton dit :

    Si on compare les pics d’entrée à l’hôpital avec les pics des décès, alors on obtient 10% pour la première vague omicron et depuis on stagne à plus ou moins 7%. Je n’y vois pas d’accroissement de la mortalité au fil du temps. Je préfère les chiffres hospitaliers au chiffres des cas qui ne sont pas très représentatifs de la situation avec le changement d’habitude des gens qui ne se font plus détecter de manière systématique.

    • NicoM dit :

      @DLB

      Il n’empêche qu’éponine soulève des interrogations bien pertinentes je trouve…

      Le fait même que la mortalité ne baisse pas drastiquement quand une immense majorité de la population est vaccinée est assez questionnant quand même, non ? Se soucie-t-on aujourd’hui de la mortalité due à la diphtérie, au tétanos ou à la variole ?

      Personnellement, vous me connaissez, j’ai douté de beaucoup de choses concernant les réponses apportées par les autorités dans cette épidémie, mais jamais de l’efficacité des vaccins contre les formes graves et les décès. La je commence à me poser des questions…

      • JCD dit :

        @Eponine

        Une parenthèse technique avant toute chose : l’outil du blog n’est pas très bien fichu et parfois le dernier commentaire de la conversation n’affiche pas le lien REPONDRE, donc il faut remonter à l’avant dernier commentaire de la conversation ou encore un cran ou deux pour trouver ce lien !. La réponse se met bien au bon endroit. Ca permet de contenir les longues conversations en milieu de blog et de ne pas ‘saturer’ ceux qui ne sont pas intéressés par la discussion + cela favorise l’émergence de nouveaux sujets ‘tout en bas’ du fil.

        Pour ce qui est de ma calculatrice, je vous rassure, ça n’est pas un effet secondaire du vaccin : j’avais déjà cette maladie imaginaire avant.

        La courbe CFR (décès divisés par nombre de cas) est effectivement intéressante car elle rend plus factuelle la discussion.
        Attardons-nous sur 2021 et 2022 (car en 2020 on ne savait pas vraiment compter les cas donc le CFR était gonflé artificiellement).
        (@Daniel, je pense que l’objection d’Eponine fait qu’une inefficacité des vaccins sur les décès serait sans doute aussi visible sur les hospitalisations -> le ration décès/hospitalisations ne peut donc sans doute pas mettre en évidence le problème, si problème il y a).

        Constat factuel : la courbe CFR atteint un pic à 0,85% décès par million de contaminés fin septembre 2022, pic identique à celui du 1er Octobre 2021. Le tout après un plus bas à 0,1%-0,2% pendant les 8 premiers mois de 2022.

        La question posée à l’assemblée est donc : comment une telle remontée est elle possible en Septembre 2022 avec un omicron moins virulent et une population très vaccinée ?
        La conclusion d’Eponine : « la vaccination ne permet ni d’enrayer l’épidémie ni la survenue des décès ».

        Il y a pourtant différents facteurs qui peuvent générer la même courbe de remontée en Sept 2022 :
        (Précision : je n’en ai vérifié aucun. Certains facteurs semblent plus réalistes que d’autres)

        a- Proportionnellement plus de gens fragiles (= non vaccinés ?) touchés dans la vague omicron (vaccinés protégés en partie contre l’infection, gens fragiles moins prudents).
        b- Changement dans les comptages (ex : exclusion des moins de 20 ans) ou dans la politique de test.
        c- Inefficacité des vaccins contre les formes graves.
        d- Perte de la protection vaccinale à cause de l’ancienneté des doses.
        e- Les courbes omicron étant très rapides, un effet classe d’âge : plus jeune/pas de décès en premier, senior/beaucoup de décès au pic.
        f- Rien n’a changé en 2022 sur les CFR Vaccinés et CFR non Vaccinés. On est simplement sur l’effet Simpson déjà discuté par le passé.
        – …
        – Un peu de tout ça.
        En y regardant de plus près, l’Australie n’est pas la seule à voir son CFR remonter assez haut : Canada, UK, Suède, Israel, USA, Danemark…
        L’enquête peut commencer. Reste à trouver les bonnes données pour reconstruire le contexte…

  52. Patrick dit :

    @JCD @eponine

    Est-ce qu’on a les chiffres pour les vaccinés de moins de 3 mois pour comparer en population générale ?

    Il a été suffisamment établi ici par de nombreuses sources que l’efficacité du vaccin décline vertigineusement vite.
    donc la raison d) de JCD suffit à expliquer le phénomène ….

    … si on part de l’hypothèse d’une certaine efficacité des vaccins … dans certaines catégories de cas … 😉

    empiriquement, on connaît tous beaucoup de gens qui après trois ou quatre doses , disent : « bon maintenant , ça va aller ces histoires ! »

    • Bab dit :

      Bonsoir

      @JCD
      Le CFR, c est le nb de décès divisés par nombre de cas. C est bien ca?
      Il me semble qu helas le nb de décès est une valeur assez fiable.
      Par contre le nb de cas est lié au volume de tests réalisés.
      Ces derniers mois, me semble t il, la “mode“ du test est en baisse. Moins de tests, et en conséquence, moins de cas identifiés. Or il pourrait peut-être y avoir plus de cas en réel. De fait, sauf erreur, le taux CFR pourrait ne plus renvoyer la même mesure qu un an plus tôt.
      Qu en pensez vous ?

      • NicoM dit :

        @Bab

        C’est ce que disait DLB ici https://covidtracker.fr/lautomne-en-pente-douce/#comment-13139

        Sauf qu’avec la vaccination généralisée, ce taux devrait s’effondrer et non être stable.

        D’un autre côté on comptabilise les décès « avec covid » et non « du covid ».

        Si on prends comme hypothèse que l’effet protecteur du vaccin décline au bout de quelques mois (le covars dit dans son rapport que ça commence à décliner 4 mois après la dose) est-ce que le terme « vaccin » est bien approprié ? Ne devrait-on plutôt pas parler d’un « traitement préventif » ?

        Certains le disaient ici, au vu de la faible durée de prévention contre les infections mais si c’est aussi une faible durée de prévention contre les cas graves, ça commence à être justifié…

        Rappelons que ces vaccins ont été lancés en urgence sans recul. Eh bien le recul on commence à l’avoir désormais. Si le seul problème est une perte d’efficacité rapide c’est quelque part une bonne nouvelle. Parce que si ça avait été des effets secondaires graves, on demanderait de sacrés comptes à nos dirigeants d’avoir forcé les adolescents à se vacciner…

        • Daniel Le Breton dit :

          On compte aussi les entrées « avec » covid à l’hôpital, donc il n’y a pas de biais spécifique. Si donc on est en droit de s’attendre à une amélioration avec la généralisation de la vaccination du ratio décès/entrées, et que cela ne se produit pas, c’est bien que la protection diminue avec le temps.

          La vague numéro 8 est en cours d’extinction en France n’en déplaise à BQ1.1, et pendant ce temps là il ne se passe rien en Afrique du Sud. L’expérience montre que les résultats de laboratoire avec les nouveaux variants ne s’appliquent pas dans la réalité, il faudrait en tenir compte avant de crier au loup.

          • NicoM dit :

            @DLB

            Ce que je voulais dire, c’est que plus on a affaire à un virus très contagieux / peu létal, plus la comptabilisation « avec » fausse les statistiques. Si on faisait pareil avec la rhinite, on aurait des centaines de milliers d’hospitalisés, de réanimés et décédés « avec » rhinite…

            Donc si le vaccin est efficace contre les décès, mais qu’il ne l’est pas contre les contaminations, on aura toujours des gens vaccinés qui meurent « avec » covid, et non « du » covid, ce qui fausse les statistiques d’efficacité du vaccin.

            J’adore votre dernier paragraphe. Eh oui… Notez qu’on criait au loup avec le covid, puis avec les variants, maintenant on en est aux sous-variants. A quand les sous-sous variants ?

        • JCD dit :

          @Patrick

          Tout a fait ! Je pense que (d) est la bonne explication (en tout cas, le facteur prédominant)
          Le dernier pic de vaccination en Australie date en effet de Janvier 2022 ce qui nous donne une ancienneté moyenne de 8 ou 9 mois.

          Ourworldindata – courbe de vaccination

          Les anglais nous dise par ailleurs que la protection contre les décès est de 85,3% (donc 14,7% d’échec) le premier mois et passe à 63% (donc 37% d’échec) entre 6 et 10 mois. Donc on a, en gros, 2,5x ( = 37 / 14,7 ) plus de morts vaccinés, au bout de 10 mois que juste après les injections (d’où l’intérêt des rappels 1 à 2 fois par an).

          [ Parenthèse pour @NicoM : vous confondez inefficacité (= 0%) avec perte d’efficacité (85,3% vers 63%). La prévention contre les cas graves se réduit avec le temps mais est loin d’être négligeable, surtout pour un vaccin qui n’a pas été conçu contre omicron, à la base ]

          @Bab

          Il est vrai que le nombre de ‘tests par cas’ ne cesse de s’effondrer depuis que l’Australie a arrêté le ‘Zéro COVID’ : Ourworldindata – tests vs cas

          Mais comme @Pierre l’avait calculé dans un précédent article, on loupe peu de cas car au pic de contamination on a peine quelques %de la population qui est infectée en même temps donc les tests au hasard sur les asymptomatiques ne grossissent que très peu les rangs (il faudrait tester 100% de la population tous les jours ou presque pour doubler le nombre de cas, en gros).
          -> Ce paramètre n’est donc pas très structurant pour expliquer la remontada Australienne.

          Si on se dit que le point bas de l’Australie est un CFR (Décès divisés par le nombre de cas) de 0,1%, et que nous sommes (stabilisés ?) autour de 0,3% aujourd’hui soit 3x plus, alors l’ancienneté des doses semble être l’explication la plus plausible avec son coefficient x2,5.
          Il faudrait, pour pouvoir vérifier, avoir des données sur les vaccinés et non vaccinés mais elles ne semblent pas exister…

          A noter aussi : on a en plus un deuxième phénomène sporadique (= lié à chaque vague) qui fait grimper (d’un ordre x3) puis redescendre le CPR lors de chaque vague. Ce constat est aussi valable pour la France. Je pense que c’est lié au décalage de contaminations des jeunes vs seniors (à vérifier). Quelle qu’en soit la cause, ceci explique aussi qu’on passe par un pic à 0,8% en Australie, avant de redescendre à 0,3% aujourd’hui.

  53. Bab dit :

    Bonsoir,
    A la lecture des différentes interventions, il m apparaît que chacun essaie de trouver quelques arguments à sa vision sur l histoire de cette histoire.
    Et cela sans bien sur maîtriser le sujet…
    Tout comme moi 😁
    Bah, un blog c est pour bloguer.
    Bref il est possible de faire dire plein de choses aux chiffres… Chacun peut raconter ce qu il veut.
    Y en a même qui disent que c’est scientifique.
    Y en a même qui semblent sur d eux.
    Y en a même qui paraissent s énerver.
    Et y en a même qui font des previsions un peu farfelues à l aide d une boule de cristal 😋
    En parlant de ça, ben la boule de cristal, du même modèle que celle de feu Albert Simon, maintient un point bas vers fin novembre debut décembre, même si la pente descendante actuelle est semble-t-il plus rapide.
    Le point bas sera peut-être alors plus bas que le précédent.
    Ça serait bien.
    La boule est cependant formelle!😦
    Il y aura un rebond qui debutera en décembre, pour culminer en janvier.
    Esperons que ce prochain point haut soit plus bas que celui que nous quittons en ce moment. Et si c était le cas, alors, avec un peu de chance, l épidémie s eteindra d ici fin 2023… Étonnant non.🙄
    A moins qu une population quelque part, par exemple naïve covid19ment parlant comme les chinois, nous sorte une nouveauté entre temps… Ca nous permettrait de bloguer 😉
    A suivre 👣

    • NicoM dit :

      C’est tout à fait ça bab, on est tous à chercher ce qui valide nos présupposés, moi le premier j’imagine.

      Pas très scientifique tout ça mais ça tombe bien nous ne le sommes pas !

      Un blog c’est fait pour bloquer comme vous dites.

      Et vos prévisions au doigt mouillé ne sont finalement pas plus délirantes que les prévisions des grands « spécialistes », ça fait peur !

      • Fred dit :

        Les spécialistes…
        Bien avant ma récente retraite je me suis occupé de placements financiers. Mon réseau bancaire m’avait (mes collègues aussi) abonné à de la presse spécialisée avec des spécialites qui prédisaient les résultats ou tendances des marchés.
        Ces magazines empilés sur une étagères et ré ouvert un ou deux ans plu-tard révélaient toute la valeur des spécialistes en question, au final un nombre effarant de clowns.

        Les seuls spécialistes qui garde mon émerveillement s’appellent Giraudot et Lanvin et ceux du GIEC mais, là s’est moins drôle.

        • Whynot dit :

          @Fred

          Etre spécialiste signifie seulement avoir des connaissances plus fournies que « monsieur tout le monde » dans un domaine restreint, ça ne signifie pas que la réponse d’un spécialiste à une question est forcément toujours avérée. Sinon, ça s’appelle de l’omniscience…
          Par ailleurs, qui vous dit que les spécialistes du GIEC ne se trompent pas dans leurs prévisions ? Loin de moi l’idée de faire du climatoscepticisme, mais allez savoir, peut-être que leurs prévisions s’avéreront fausses (trop optimistes ou trop pessimistes) ? Le climat et son évolution à l’échelle mondiale, c’est au moins aussi complexe et multi-factoriel que les sciences du vivant et l’épidémiologie, ce serait extrêmement prétentieux de prétendre qu’on a tout compris dans ce domaine…

          En tout cas, ils doivent être très heureux d’avoir la chance de vous émerveiller 😉

  54. Tit dit :

    NicoM « Un blog c’est fait pour bloquer »

    et même pour débloquer (complétement) parfois 😉

  55. Nicolas G dit :

    Sur les points des variants et sous-variants, on a dépassé le stade des sous-sous-variants depuis longtemps (même avant Omicron), sauf que certaines mutations sont peu présentes ou ont peu d’impact, donc on en fait la lumière sur quelques-uns, en simplifiant fortement les arbres.

    Même avant Omicron, il y avait du monde

    https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2021/07/08/covid-19-alpha-beta-gamma-delta-epsilon-lemergence-sans-fin-des-variants/

  56. Marie-Sophie Mercier dit :

    Chère équipe de CovidTracker, merci pour ces outils et pour votre travail précieux ; mais beaucoup de laboratoires privés n’alimentent plus, depuis le 27/10, le fichier des tests de dépistage du covid-19 SI-Dep … La vague semble s’amenuiser vite, mais ne faudrait-il pas indiquer sur CovidTracker dans quelle mesure les visualisations de taux d’incidence sous-estiment la réalité?
    Merci encore, cordialement 
    Marie-Sophie 

    source 1 : 
    https://www.santepubliquefrance.fr/presse/2022/point-epidemiologique-covid-19-du-3-novembre-2022-les-taux-de-nouvelles-hospitalisations-et-le-nombre-de-deces-en-diminution
    extrait : La suspension par une partie des Laboratoires de biologie médicale privés de la transmission des résultats de tests COVID-19 dans la base de données SI-DEP à partir du 27 octobre a pour conséquence la perturbation de la production des indicateurs virologiques de Santé publique France. 

    Source 2 : 
    https://www.lefigaro.fr/sciences/covid-le-suivi-de-l-epidemie-bloque-par-les-biologistes-sur-fond-de-conflit-budgetaire-avec-le-gouvernement-20221027?utm_source=app&utm_medium=sms&utm_campaign=fr.playsoft.lefigarov3
    extrait :
    Le différend qui oppose les biologistes au gouvernement sur le budget de la Sécu vire au bras de fer: depuis jeudi, les laboratoires n’alimentent plus le fichier des tests Covid (SI-DEP), un boycott «inadmissible» pour l’exécutif.  

    (et de nombreux autres articles …)

  57. Dioxaz dit :

    Ça y est, la baisse a été stoppée (net, c’est curieux) et le R ne descend plus. Recontaminations ? Nouveau variant ? Le froid ? Encore une fois, le contexte et l’environnement n’ont pas changé des masses pourtant. C’est magique, c’est toujours dès que le R redescend vers les 0.65 que ça commence à remonter. Explication logique ou pur hasard ? Les courbes de croissances des cas ont elles aussi montré cette cassure et inflexion soudaine.

    • NicoM dit :

      @Dioxaz

      Je ne suis plus ça au jour la jour, mais il y a eu un jour ferié la semaine dernière, ceci explique peut-être cela.

      • Phand dit :

        Pour info, les labo ne transmettaient plus les résultats des tests au fichier central. La transmission à reprise de façon conditionnelle sous réserve de la remise en cause des mesures d’économie visant ces mêmes labos.
        Donc les chiffres devront dans doute être lissés.

        • NicoM dit :

          Ben oui ils ne se sont pas suffisamment fait les c… en or les pauvres…

        • Bab dit :

          Bonsoir,
          Les courbes des hospitalisations et dans une moindre mesure des décès ont toujours, me semble-t-il, une tendance à la decroissance. (en phase ainsi avec les prévisions de la boule de cristal 😉, pas tant au doigt mouillé que ça 😋)
          Plus sérieusement, ces courbes des hospitalisations / décès sont à priori assez fiables.
          Donc compte tenu du décalage temporel entre tests de contaminations et hospitalisations / décès, les jours à venir devraient permettre de voir si le rebond actuellement identifié des contaminations se traduit ou pas par une progression des hospitalisations / décès et donc est due ou pas à des remontées incomplètes ou décalés des tests (on verra ainsi si la boule était prévisionnellement maboule 🙁 ou pas 🙄).
          So wait & see.
          A suivre 👣

          • Phand dit :

            Le dernier bulletin épidémiologique de spf qui utilise les données de cas diagnostiqués via les pharmacies (test anti génique seul), les services d’urgence ou le réseau sos médecin, ne montre pas encore de remontée des cas en semaine 44. Observation également en cohérence avec les données du réseau sentinelle.

          • Daniel Le Breton dit :

            Il y a une petite remontée des entrées à l’hôpital, donc il s’est passé quelque chose mais l’origine en est difficile à identifier.

            • Bab dit :

              Bonsoir

              @DLB
              Sur la mesure des hospitalisations, remontée peut-être dû au 1er novembre.
              Il y a un pic en décalage d environ 7 jours calendaires par rapport au 1er novembre.
              Phénomène déjà observé le 15 aout dernier.
              Quoiqu’il en soit l avenir dira vite si la tendance baissière se confirme ou pas 🤔
              A cette heure le cristal maintient ses dernières prévisions 😇

  58. Sachase dit :

    Bonjour,

    Pour information, étude sur la « Séroconversion induite par le vaccin chez les participants au partenariat de recherche communautaire COVID-19 de Caroline du Nord » (pour ceux qui se posent des questions sur l’utilité de la vaccination), à consulter à l’adresse suivante :
    https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0264410X22011161
    … Site à consulter par ailleurs et pas seulement pour Covid19 et SarsCov2 ! En effet, « ScienceDirect » est la plateforme de publication de Elsevier qui compte parmi les plus gros éditeurs mondiaux de littérature scientifique

    A+
    Sachase

  59. jsp dit :

    Un léger mieux (entendre : desserrement des mesures) en Chine :
    New COVID-19 measures released
    https://www.chinadaily.com.cn/a/202211/12/WS636edae3a310491754329456.html

  60. Titan dit :

    Bonjour

    Le R remonte à 0,92
    Faut-il s’inquiéter ?
    Est-on à l’aube d’un 9ème vague ?

    • Philippe Brouard dit :

      Bonjour Titan

      Ça pourrait bien être le cas. On constate qu’une forme de plateau est déjà présente sur la charge hospitalière, R est certainement repassé au dessus de 1. Donc il va y avoir une nouvelle vague. Prochain article en préparation pour le blog.

      • Titan dit :

        Bonjour

        Oui et ça se confirme à la longueur, en augmentation, de la file d’attente pour test ^rès de laquelle je passe chaque jour.
        Néanmoins, une chose m’étonne en observant la courbe des contaminations en Grande Bretagne: c’est bas et plat. Auraient-ils trouvé la solution ?

      • Titan2 dit :

        Bonjour

        Oui et ça se confirme à la longueur, en augmentation, de la file d’attente pour test ^rès de laquelle je passe chaque jour.
        Néanmoins, une chose m’étonne en observant la courbe des contaminations en Grande Bretagne: c’est bas et plat. Auraient-ils trouvé la solution ?

        • JCD dit :

          @Titan
          Les entrées à l’hôpital en Angleterre sont supérieures à celles en France.
          Ce qui veut dire qu’ils ont donc en effet trouvé la solution pour avoir des contaminations aussi basses : ils ne se testent plus 🙂
          A noter aussi : ils ont 3 semaines de retard sur nous sur l’arrivée de BQ1.1 donc ça va commencer à remonter un peu chez eux d’ici la fin du mois.

  61. Daniel Le Breton dit :

    Pour ma part j’ai R=0,9 le 13 novembre, en descente. Le problème c’est que les données des cas répertoriés sont peu fiables du fait de la grève de reporting des labos.

    Coté variants BQ.1 est en train de prendre le dessus sur BA5, mais les conséquences ne sont en rien spectaculaires, ce qui veut dire que BQ.1 n’est en pratique pas bien virulent.

    On verrait donc plutôt un effet des congés de la Toussant qu’autre chose (plus de contacts), à mon humble avis.

    • Bab dit :

      Bonsoir

      @DLB
      +1 pour votre avis.
      Il me semble qu il faut encore attendre une stabilisation des remontees des hospitalisations (seule mesure un peu fiable) car comme pour le 1er novembre, il y a aussi un effet 11 novembre dans la remontée des mesures.🤔
      So wait & see encore quelques jours pour voir, ou pas, une tendance se dessiner.🙄
      Donc à ce jour, le cristal maintient toujours son previsionnel antérieur, à savoir un plateau bas des contaminations vers debut decembre, suivi d une nouvelle vague ensuite avec un plateau haut des contaminations vers mi janvier.🤞
      Quoiqu il en soit, vu la mortalité actuelle, se faire vacciner si on est dans la population à risque me semble une approche sage et raisonnable. C est mon humble avis.😇
      A suivre 👣

      • Patrick dit :

        J’imagine l’effet vacances plutôt fonctionner dans l’autre sens : pause dans la promiscuité scolaire , surtout pour les classes élémentaires, gros pourvoyeur de cas et de diffusion familiale

  62. Whynot dit :

    De mon côté je rejoins Daniel : même si on en a largement débattu dans les précédents articles, avec à l’issue une seule certitude (que c’est quasiment impossible à démontrer de façon rigoureuse et certaine), je reste persuadé de « l’effet vacances » : plus de contacts et surtout, un brassage à la sortie (contacts différents des contacts usuels) et re-brassage à la rentrée (reprise des contacts usuels). L’effet ne peut être qu’au mieux neutre (pas d’effet sur la dynamique), et de manière purement logique négatif (dans des proportions qui ne dépassent pas non plus l’entendement).

    Reste qu’effectivement vu les problèmes de remontée ces derniers jours/dernières semaines, on perd forcément en finesse de suivi.

  63. Daniel Le Breton dit :

    Mea culpa, je viens de m’apercevoir que j’avais zappé une journée dans mes données. J’ai un R=1,26 le 15 novembre maintenant, avec une tendance à la hausse lente des cas qui devrait se terminer sous peu, ça voudrait dire un retour au minimum des cas (vers 20 000 en moyenne glissante) quelque part en décembre, avant les congés de Noël qui feront redémarrer la machine avec un nouveau pic en janvier, la question subsidiaire étant de savoir avec quel(s) variants(s).

    • Whynot dit :

      @Fred

      Ce que j’en pense, qui n’engage que moi :
      – publication par un unique auteur -> louche
      – publication « being questioned » -> les relecteurs n’ont pas seulement demandé des précisions ou des modifications mineures, ils remettent en question la probité de la publication
      – auteur membre actif de reinfocovid, bien connu pour ses nombreuses désinformations et défense de thèses complotistes
      – auteur membre d’un « conseil scientifique » lié encore à reinfocovid et Louis Fouché
      – auteur « former INSERM researcher » -> hmm, « former » et pourtant toujours en activité publicative… Les chercheurs freelance, ça marchait il y a quelques siècles. Aujourd’hui, c’est quand même un poil plus compliqué !

      Quant au contenu, il y a de nombreuses formulations destinées à créer la panique là où il n’y en a pas vraiment. Je n’ai pas tout lu en détail, je me suis arrêté au passage où elle constate une surmortalité chez les non-vaccinés « en contact » avec les vaccinés, et elle en tire la conclusion que s’ils ont les mêmes effets indésirables que les vaccinés, c’est parce qu’ils leur ont « transmis » le vaccin / ses composants….

      Admettons que ce soit possible : l’ARN du vaccin reste longtemps chez un sujet, bien plus qu’envisagé au départ, ce qui reste après quelques jours/semaines se diffuse dans son organisme. OK, pourquoi pas. Puis, par le lait ou d’autres modes de transmission (rapports sexuels ?? transfusions sanguines ??), il y a un peu de cet ARN qui est transmis à un autre individu, et qui déclenche des effets indésirables.
      Mouais… Avec la dose initiale, les effets indésirables court termes graves ont une occurrence très faible, et suivent de quelques jours l’injection. De là à ce qu’une infime fraction transmise de ce qui reste de l’injection déclenche la même chose, je suis extrêmement sceptique !
      Je ne dis pas que c’est impossible, mais on doit frôler le 1 pour 1 milliard si ça peut arriver…

    • Whynot dit :

      @Fred encore

      Après de plus amples recherches, j’en viens même à me questionner sur la véracité du « CV » de Mme Banoun : il n’y a absolument aucune trace de publication scientifique en tant qu’auteur principal ou secondaire avant 2019….. Pour un ancien chercheur INSERM, c’est quand même assez louche…

  64. Whynot dit :

    Et puis visiblement, elle n’en est pas à son coup d’essai, quitte à déformer des propos ou rapports pour leur faire dire ce qu’elle veut entendre :
    https://factandfurious.com/fact-checking/non-la-fda-na-pas-affirme-que-la-vaccination-etait-dangereuse-et-toxique-pour-les-enfants
    Bref, ça sent le complotisme pur et dur, voilà tout…

    Je précise :oui je crois aux bienfaits du vaccin population générale, particulièrement au début/milieu de l’épidémie (avant omicron quoi). Oui je pense que la balance bénéfice/risque est et restera toujours en faveur du vaccin, quoi qu’on puisse identifier comme rares effets indésirables, sauf bien sûr si l’on nous démontre qu’une part très importante des vaccinés développe toute une variété de sal***ries graves.
    Cependant, cela ne me dérange pas, bien au contraire, que certains cherchent la petite bête justement pour s’assurer que ces croyances ne sont pas fausses. Je l’ai déjà dit ici : oui pour qu’on questionne a posteriori, oui pour remettre en question les « certitudes » du moment, à partir du moment où c’est constructif. Mais là, ça ne l’est pas, donc « non » à cette Madame 🙂

  65. Bab dit :

    Bonsoir,

    BF7 Pekinois

    https://www.globaltimes.cn/page/202211/1280045.shtml

    versus

    BQ1 Parisien

    https://www.lindependant.fr/2022/11/18/covid-omicron-poussee-par-le-variant-bq11-une-9eme-vague-a-t-elle-deja-demarre-10811615.php

    Il semblerait qu il y a à nouveau du grain à moudre pour une prochaine publication des animateurs du blog…
    En attendant, wait & see.
    A suivre 👣

  66. Whynot dit :

    Ah, visiblement le nouvel article est paru 🙂
    Allons-y donc pour un peu de lecture et à bientôt ailleurs ^^

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