Attention aux bosses

Pour éviter d’utiliser le mot vague car nous ne savons plus exactement quel numéro lui donner, proposons ici le mot bosse car nous ne manquons pas de bosses avec l’évolution de l’épidémie de covid-19. Le Professeur Djillali Annane, chef du service de réanimation de l’hôpital Raymond Poincaré à Garches a eu l’idée de cette comparaison imagée :

Cette deuxième vague prend la forme d’un dos de chameau, on est en train de grimper sur la deuxième bosse du dos de chameau.

Professeur Djillali Annane Sur France Info, le 21/12/2020

Depuis la simulation du 6 janvier, l’incertitude reste présente, pourtant nous pouvons dire que le chemin pris est plutôt celui qui n’arrange pas la situation. Nous allons refaire le point avec une actualisation des calculs.

Écarts entre projection et réalité deux semaines plus tard

Voici le graphique des entrées et sorties de l’hôpital selon la précédente projection CovidTracker avec le scénario pessimiste (c’est à dire à Reffectif en hausse) actualisé avec les données officielles de Santé publique France au 21 janvier. Il permet de confirmer que c’est l’hypothèse pessimiste qui s’est déroulée sur les deux semaines passées :

Entrées et sorties de l’hôpital pour gestion de la covid 19 en France, projection CovidTracker et données Santé publique France

La courbe des entrées a progressé légèrement plus vite que celle projetée pour l’hypothèse pessimiste. La courbe des sorties aussi, avec un écart un peu plus net par rapport à la simulation. Le fait d’avoir un plus grand nombre de sorties que prévu pourrait expliquer que le plateau haut du nombre de personnes hospitalisées est resté presque stationnaire (il commence à se relever depuis quelques jours). Selon un autre indicateur, on constate depuis un mois une augmentation de l’incidence dans toutes les tranches d’âge.

Taux d’incidence en fonction des tranches d’âge, focus sur les semaines du 29/12/2020 au 18/01/2021, Guillaume Rozier pour CovidTracker

Seule la tranche d’âge 20-29 ans marque une légère baisse sur la dernière semaine, mais avec une incidence qui reste forte. Cette augmentation générale est un autre signe de l’accélération de l’épidémie

Réévaluation de Reffectif

Pour rattraper la progression du nombre de nouveaux cas plus importante que prévu, il faut revoir à la hausse le nombre de reproduction Reffectif sur la période passée. Cette réévaluation est plus forte que celle imaginée avec le scénario pessimiste.

Réglage de R-effectif pour le simulateur CovidTracker, trois hypothèses d’évolution (stable, hausse, baisse) actualisation au 21/01/2021

Avec une estimation de Reffectif significativement au dessus de 1, l’évolution de l’épidémie sera assez probablement à la hausse dans les semaines à venir. D’un autre côté si on prend en compte l’incertitude, dans la situation optimiste, R pourrait déjà presque repasser sous la valeur 1, dans le meilleur des cas, sait-on jamais.

Influence du variant britannique

Ces jours derniers, l’optimisme n’est pas majoritaire avec l’ensemble des questions sur l’influence du variant de Sars-CoV-2 britannique qui serait plus contagieux. La simulation CovidTracker ici même ne prend pas en compte ce variant. Une étude de l’Inserm publiée le 17 janvier permet de se faire une idée : Report #26 Estimated date of dominance of VOC-202012/01 strain in France and projected scenarios. Sur ces simulations, on remarque aussi l’importance des hypothèse sur Reffectif pour déterminer l’évolution probable de l’épidémie, tout comme dans le simulateur CovidTracker.

Nouveaux calculs du simulateur CovidTracker au 21/01/2021

Nombre de nouveaux cas positifs

Selon les réglages en cours et avec les trois hypothèses d’évolution de Reffectif (stable, hausse, baisse), la perspective d’évolution du nombre de nouveaux cas positifs au coronavirus en France pourrait prendre cette allure :

Simulation CovidTracker et données Santé publique France, nombre de nouveaux cas positifs détectés selon trois hypothèses, actualisation au 21/01/2021

Le cap des 3 millions de cas positifs sera finalement atteint plus tôt que prévu. On voit déjà le palier suivant à 4 millions de cas.

En ce qui concerne les EHPAD et EMS, la simulation montre une probable accélération des cas positifs, mais cette perspective pourrait s’améliorer avec les effets de la vaccination en cours, espérons-le.

Simulation CovidTracker et données Santé publique France pour le nombre de cas positifs détectés en EHPAD et EMS, actualisation le 21/01/2021

Situation à l’hôpital

Au niveau des entrées et des sorties pour retour à domicile, on remarque qu’après un très léger ralentissement vers la fin décembre, les courbes se redressent à partir de la mi-janvier.

Simulation CovidTracker et données Santé publique France, entrées et sorties de l’hôpital pour la covid-19 France, trois hypothèses, actualisation au 21/01/2021

En ce qui concerne le taux d’occupation des lits, c’est ici que s’illustrent les bosses évoquées dans le titre de l’article. Nous serions confrontés à une petite bosse uniquement dans le cas du scénario avec l’hypothèse optimiste. Le scénario avec les calculs prolongés à réglage constants ne permet pas de voir le haut des nouvelles bosses.

Simulation CovidTracker et données Santé publique France, occupation des lits à l’hôpital pour covid-19 France, trois hypothèses, actualisation au 21/01/2021

Il s’agit donc d’une mauvaise situation, qui pourrait évoluer vers du mieux à condition que le couvre-feu généralisé et avancé à 18h puisse être efficace. Nous le saurons dans les prochains jours en scrutant la dynamique des courbes.

Projection sur les décès

La perspective n’est pas bonne du côté de l’évolution du nombre de décès à venir. Les courbes ne retombent pas vraiment. À l’hôpital il y a probablement comme un sentiment de lassitude et des soignants se font entendre sur cette fatigue. Les patients qui partent laissent la place à des nouveaux patients dans un mécanisme qui peut rappeler celui « des chaises musicales » comme certains ont pu l’exprimer.

Simulation CovidTracker et données Santé publique France sur l’évolution du nombre de décès liés à la covid-19 à l’hôpital et en EHPAD EMS, trois hypothèses, actualisation au 21/01/2021

Le personnel soignant sera encore fortement mobilisé, bon courage à eux.

Ralentir

Sur la route, dos d’âne et bosses nous obligent à ralentir. C’est encore ce qu’on peut souhaiter pour l’épidémie dans les jours à venir. Les consignes de sécurité sont notre atout majeur. Prenons soins de nous.

Philippe Brouard

  1. Mira dit :

    Bravo, vous faites un travail extraordinaire. MERCI

  2. Monique dit :

    Je connais vote site depuis hier et j’aime beaucoup ce qeu vous faites. Merci de partager votre travail.

  3. Patrick dit :

    Merci
    J aime beaucoup ces articles
    Une sugestion pour un prochain: on a en fait 2 epidemies avec 2 R differents, covid historique et covid uk. Peut on faire des predictions plus fines en prenant ca en compte?

  4. JEAN-LOUIS DAVOUST dit :

    Bravo et merci.
    Enfin des informations qui permettent d’avoir une vision claire, objective et honnête de la pandémie.
    A croire que les politiques, les journalistes et les médias préfèrent habiller et/ou polémiquer sur ce sujet, sinon ils utiliseraient ces informations, non?
    Maintenant que je sais que vous existez, je vais consulter très régulièrement votre site.
    Encore merci et bon courage.

  5. Clement dit :

    Bravo pour ce travail apolitique. Objectif, sincère et avec pour seule volonté de nous informer et nous aider à y voir plus clair.

  6. Pedro dit :

    Je ne pense pas que traiter les 2 variants comme 2 épidémies distinctes soit pertinent.

    L’immunité de l’un se reporte sur l’autre. L’interféron de l’un empêche l’autre qui y est sensible de circuler.

    Les personnes les plus contagieuses et les plus contaminables sont les mêmes pour les deux variants: celles qui expriment beaucoup l’ACE 2 à un instant t, les deux variants sont en compétition pour ces personnes.

    On a vu par exemple que le variant D614G a éliminé le D614, si le modèle à 2 épidémies était pertinent, le D614 aurait du continuer à se propager indépendamment de l’arrivée du D614G

    On voit déjà que le COVID a pris la place de la grippe (et va probablement la garder), ici les 2 variants sont encore plus couplées, donc les traiter comme deux épidémies séparées n’est selon moi pas pertinent.

  7. Michel dit :

    Bravo pour ce remarquable travail qui nous donne une vision plus claire sur les différents scénarios possibles. C’est un peu ce qu’y aurait boosté l’application « Tousanticovid ».

  8. champagne frédéric dit :

    Bonsoir
    félicitation pour les développeurs de ce site qui apporte une vision clarifiée des données gouvernementales.

    Je remarque sur la courbe de vaccination qu’il est difficile de comparer la dynamique de la vaccination selon les zones puisque l’échelle est différente selon les zones. .
    Il faudrait à mon sens un comparatif des pentes des courbes selon les zones.

    cdlt

  9. Alain Le Foll dit :

    Je découvre votre site, clair, didactique, limpide, réactif : bravo ! il vaut bien 2 cafés 😉
    Les tableaux d’incidence par âge au fil du temps, judicieusement colorés sont très parlants.
    Les personnes très âgées sont sans doute celles des EHPAD et autres USLD.
    Pour les autres tranches d’âge, on constate un effet positif rapide du confinement de novembre dans une grande partie ouest de la France, avec un nouveau rougissement depuis fin décembre, surtout dans la tranche 20-29 ans.
    Par contre une moitié Est est restée rouge en permanence.
    Est-ce à dire qu’un confinement type novembre serait suffisant à l’Ouest tandis qu’à l’Est il faudrait qu’il soit plus long ou plus strict type printemps ?

  10. enfaitpourquoi dit :

    bien fait ce site…. il me rappelle l’epicentro italien qui donne aussi des études moins indigestes que celles de France Santé

  11. Etienne dit :

    Que les 2% des gens qui sont à risque restent chez eux et qu’on arrête de nous emmerder!

  12. Valerie Belle dit :

    Bonjour,
    Je viens de découvrir votre site grace à un article sur vous dans « Le Monde ». Quel travail remarquable, félicitations ! Je regrette de ne pas l’avoir découvert plus tot. Je suis sure que je vais devenir accro … En espérant que cela ne dure plus trop longtemps.
    Valérie

  13. Cariou dit :

    J’espère ne pas être dans les « 2% », sinon pour moi ce sera du « 100% »…
    Prenons soin de nous et des autres.

    N’est-ce pas toujours la première vague avec des hauts et des bas, des vagues ou des bosses, des marches d’escalier?

  14. Lucien dit :

    Après avoir vu l’émission d’Arrêt sur Images, ce site devient vite indispensable.
    Grâce à vous (et à Catherine Hill), on peut tenter de mettre des chiffres sur les nombreuses incertitudes de cette crise et donc, en être (un peu moins) déstabilisés.

  15. Elie dit :

    Votre site est excellent et même un peu luxuriant. J’y reviendrai forcément. Merci au MONDE d’avoir signalé votre magnifique travail. D’autres auraient pu le faire aussi…

  16. Claude Billard dit :

    Félicitations pour votre site. C’est ma référence.

  17. Chabrier Daniel dit :

    Bravo pour votre travail quotidien. Ce site est LA référence sur l’épidémie, il nous permet de comprendre ce qui se passe et de se préparer psychologiquement a la suite, bien que ce que l’on sache c’est qu’on ne sait rien .
    Merci encore d’exister.

  18. Cécile dit :

    Bravo et merci!

    • Philippe Brouard dit :

      Bonjour et merci à tous pour vos messages de soutien au site CovidTracker.fr. Ça nous donne de l’énergie pour continuer ce travail.

  19. Françoise dit :

    sauf qu’il faut quand même sortir de temps en temps pour acheter à manger , même si on est « à risques », et qu’on est seuls

  20. Daniel Le Breton dit :

    Les gaussiennes ont repris du service sur la base de l’observation de superpositions de vagues. Nous en sommes à la quatrième et Israël aussi (voir le site Worldometer de statistiques du Covid), chez eux c’est évident, avec un plateau à l’entrecroisement de deux vagues. Je ne pense pas être le seul à avoir remarqué cela.
    Aujourd’hui j’ai un scénario qui simule les cas répertoriés, les variations journalières et même leur dérivée pour la France, c’est plutôt encourageant, avec deux vagues qui se superposent, celle d’octobre/novembre et une autre qui a pointé le nez mi octobre. Elle approche de son pic qui est très plat aux alentours de 20 000 cas par jour en moyenne. La voici enfin la vague plate et « contrôlée » évoquée par le ministère de la Santé l’an dernier. Seulement elle est longue, très longue et ne se terminerait que mi-mai, sans pouvoir dire si une autre prendra ou non le relais d’ici là. A cette date on dépasserait 4 millions de cas et on atteindrait 100 000 victimes vraisemblablement. Voilà un pronostic peu encourageant n’est-ce pas ? Peut-être l’hôpital pourra-t-il ne pas être submergé puisque la vague est longue, mais ça ne parait pas être politiquement acceptable.
    A quoi est-ce dû ? Je n’en sais rien, peut-être un variant français, ou un effet géographique (moins probable). Est-ce un effet du variant anglais qui s’est invité sur le continent, je n’en sais rien non plus. A propos de variant anglais, si ces derniers ne nous avait rien dit ça ne se voit pas dans leur courbe de Ro, pas tellement différente de la nôtre en termes de bosses. En revanche, ce variant n’est pas passé inaperçu en Irlande avec une montée brusque à Ro=3,8 en partant de 1,5 en une semaine, et une rechute à R=1 en 6 jours. L’an dernier pour la toute première vague il avait fallu 4 semaines pour retrouver R=1 après le pic de Ro. Que veut dire cette chute brutale sachant que le confinement en Irlande a eu lieu au moment du pic de Ro ? Il faut une dizaine de jours pour voir un effet de restriction, ça veut donc dire que le Ro peut varier très significativement en dehors de cela. Neuf jours après leur pic, le Ro était de 0,53. Les anglais se sont pris une vague comparable à la nôtre (oct/nov) en amplitude (en moyenne 60 000 cas par jour au pic) avec deux mois de retard mais elle est plus longue. Et le temps conduit toujours à une aggravation de la situation des hôpitaux, c’était la leçon de la première vague. Plus on attend, plus on le paye, seulement on ne peut pas tout sacrifier aux hôpitaux, ça doit être le ça casse-tête du moment pour le gouvernement. Quoi de mieux que de glisser des mesures de restriction en même temps que les congés scolaires, c’est plus indolore probablement. D’un autre coté vos propres courbes de suivi de l’heure de couvre feu ne montre pas d’effet très probant de ce dernier.
    Je doute que les modèles épidémiques sachent aujourd’hui prendre en considération des vagues qui se superposent, y compris à Montpellier ou à l’Inserm, mais ça doit pouvoir se faire sans trop de difficultés, en commençant par superposer deux modèles de caractéristiques différentes par exemple, c’est ce que je fais avec les gaussiennes.

    • Philippe Brouard dit :

      Bonjour Monsieur Le Breton
      Votre commentaire permet d’entrevoir un peu plus votre méthode des gaussiennes et pour changer c’est moi qui aurait une question. Je crois avoir compris que vous tentez d’approcher l’allure des courbes de l’épidémie avec des combinaisons de la forme caractéristique des courbes de Gauss. Dans ce cas, j’imagine que la technique ressemble à la méthode de Fourier en analyse mathématique. Mais ce qui m’interpelle c’est que la forme de la première « bosse » que nous avons connue au printemps 2020, en ce qui concerne le nombre d’hospitalisations ou de réanimations, n’est pas symétrique comme la courbe de Gauss: ça monte plus vite que ça descend. Alors, par quel mécanisme la méthode des gaussiennes peut-elle décrire cette dissymétrie?
      cordialement

      • Rémy dit :

        On ne peut qu’en conclure que la durée de l’hospitalisation ou du séjour en réa n’est pas une constante. Par exemple, on peut penser que celle ci varie selon le niveau de saturation des services.

      • Jean Marguin dit :

        Il faut remplacer les courbes de gauss par des lois Gamma (dissymétriques et nulles à l’origine). Cela marché très bien sur les vagues de mars et de novembre !

  21. Bsr !
    Vaccin anti-Covid ignorance ou absence de transparence ?
    Le suivi des vaccinations va devenir plus compliqué depuis que le nombre de doses communiqué se compose de premières mais aussi de secondes injections (ces dernières ont certainement commencé, trois ou quatre semaines après que Mauricette a reçu sa première dose, le 28/12/20).
    Les institutions, ainsi que l’indique ce site indépendant, ne publient que des chiffres bruts sans détail sur la répartition 1°/2°.

    Tentative de décryptage
    Sachant qu’on a atteint le chiffre de cent mille primo-vaccinés le 10 ou 11 janvier, il est raisonnable de penser que le chiffre donné par Santé Publique France va devoir progressivement être réduit pour être correctement interprété ; il devrait être à diviser par deux dès le 10 février (voire un peu plus tôt) pour être pertinent et refléter l’évolution réelle de la campagne en termes de vaccination « complète ».
    Concrètement, quand on entendra « 100 000 vaccinations / jour » (c’est le haut de la fourchette actuelle et c’est même sans doute moins car plafonné par le rythme des livraisons hebdomadaires : 500 000, soit à peine de quoi assurer 72 000/J), on comprendra que 50 000 personnes ont reçu quotidiennement le vaccin complet.
    Revoyons alors nos prévisions par rapport à l’objectif dit d' »immunité collective » à 60% de la population :
    67 000 000 x 60% > 40 000 000 vaccinations complètes
    40 000 000 / 50 000 = 800 jours > 2 ans
    On est loin des élucubrations véranesques !

    Allez, j’en remets une couche au sujet des déclarations de Véran 🙃
    Urbi et orbi c’était 70 millions de personnes vaccinées fin août 2021 : insensé !
    Mais même ses déclarations au Sénat, à savoir 15 à 25 millions de personnes vulnérables d’ici l’été, sont soit un gros mensonge, soit une nouvelle preuve de son incompétence ; vous jugerez et choisirez ce qui est « le moins pire » 🤣.
    En effet, à 50 000 vaccinations complètes / jour, on arrive respectivement à :
    – 300 jours -> décembre 2021 (pour 15 M) ;
    – 500 jours -> avril 2022 (pour 25 M).

    • Philippe Brouard dit :

      Bonsoir M. Bonnérat

      Je souhaite relativiser votre analyse. Il me semble que les propos du Ministre de la Santé avaient comme hypothèse que l’ensemble des vaccins précommandés par l’UE et en cours d’homologation seraient validés et accessibles (en phase de production), voir la page https://covidtracker.fr/vaccintracker/ pour le suivi des autorisations. Comme les vaccins de Moderna et AstraZeneca se conservent plus facilement (pas besoin de supercongélateurs), la logistique pourrait en être facilitée et alors le rythme de vaccination s’accroître. Encore des hypothèses, mais disons qu’avec optimisme ça permettrait de raccourcir les délais que vous avez calculés. S’il faut ajouter encore une hypothèse, il restera à constater dans les faits la bonne efficacité des vaccins vis à vis de l’immunité collective.

      Merci de nous lire et de nous suivre

      • Bsr !
        Merci de cette mise au point mais je persiste et signe quant aux déclarations du ministre aux sénateurs ; il n’avait pas, sauf erreur, mis de condition à son engagement sur le traitement des 15 (voire 25) millions de personnes vulnérables.
        Et j’insiste sur le fait qu’il nous manque dorénavant la ventilation des injections pour juger objectivement de l’évolution de la campagne ; je suis toujours aussi agacé par ce manque qu’il soit la marque de l’ignorance ou du manque de transparence.

        Par ailleurs, aujourd’hui, on commence à voir apparaître des lacunes dans la logistique alors que le solde de vaccin est encore largement suffisant : on n’a consommé que quelque 1,3 millions de doses pour plus de 2 millions livrées. Dans ces conditions, je ne m’attends guère à une accélération permettant au ministre de tenir ses promesses au sénat (et, bien sûr, on oublie les autres élucubrations).

  22. Bsr !
    Après mon commentaire-fleuve à l’instant, juste un mot pour l’équipe du site :

    BRAVO !

    DB

  23. eric dit :

    Bonjour

    L’objectif dit d’immunité collective” à 60% de la population devrait à priori permettre de bloquer ou freiner la diffusion du virus, mais dans un délai de plusieurs mois (ou années).

    Il serait intéressant de connaitre la proportion de personnes vaccinées par tranche d’age (principalement de plus de 75 ans) , car si 100 % (voire 50 %) de la population à risque est vaccinée, alors que même si le virus circule encore, on peut imaginer une baisse importante des admissions à l’hopital et en réanimation. Et par conséquent une probalité faible de reconfinement, et un début de sortie de crise.

    Or il semble que sur le million de doses administrées, une part déjà non négligeable l’a été au personnel soignant, retardant d’autant les effets bénéfiques sur les admissions à l’hopital, et il est impossible d’obtenir un rendez-vous pour les personnes de plus de 75 ans aujourd’hui.

    Ces chiffres sont-ils disponibles, car ils donneraient un peu d’espoir ?

    Bravo encore pour le travail réalisé

  24. Daniel Le Breton dit :

    Bonjour Monsieur Brouard
    La méthode est rustique en cas d’asymétrie, j’utilise deux demi gaussiennes, une pour la montée, l’autre pour la descente. J’applique ce suivi aux cas répertoriés, pas au nombre d’hospitalisations ou de réanimations car il y a le facteur hôpital au milieu (durée de séjour). Je vais probablement tenter l’analyse sur le cumul des entrées dans le cas des réanimations.
    Le fait que j’arrive à simuler une courbe, sa dérivée première et sa dérivée seconde me laisse à penser que ce ne doit pas être complètement faux, même si c’est statistique et pas phénoménologique. Pour le premier épisode de 2020 la descente des cas répertoriés a été trois fois plus longue que la montée, ça s’est aussi vu à l’étranger. On peut émettre un tas d’hypothèses sur les raisons qui conduisent à cette asymétrie. Il est vrai que l’épidémie de grippe de 2020 était elle quasi symétrique, ce qui n’est pas toujours le cas, c’est elle que j’ai pris pour me guider.
    Je n’utilise Fourier que pour l’analyse des phénomènes vibratoires, ça ne se justifie pas ici. On va voir ce qui se passe si on reconfine, ça devrait impacter la seconde demi gaussienne de la vague en cours.

    • Philippe Brouard dit :

      Bonsoir, merci pour l’explication. C’est une méthode originale. Peut-être pourrions-nous voir à l’occasion quelques graphiques issus de vos calculs.
      cordialement

  25. Karim dit :

    Eric,

    Il suffirait qu’il s’auto-confinent. A la place, on assigne toute la population à résidence.

  26. ROY Marc dit :

    Merci pour ce travail et donc ces informations rigoureuses et justifiées. Cela nous change des brouillaminis journalistiques et des experts girouettes des plateaux TV ou Radio.
    Bon courage pour la suite.

  27. Daniel Le Breton dit :

    Bonjour Monsieur Brouard

    Merci de me communiquer une adresse mail à laquelle je puisse vous envoyer des documents.

  28. Bsr !

    Les derniers chiffres de Vaccin Tracker « m’interpellent quelque part au niveau du vécu » ;, -).
    En effet, après la dernière livraison, le ratio livraison/vaccination est de l’ordre de deux, alors comment expliquer les pénuries qui se font jour en différents lieus ?
    Par ailleurs, à raison de 525 433 injections sur les sept derniers jours, le ratio quotidien ressort à quelque 75 000 ; à ce rythme-là, les 15 millions promis par Véran ne seront atteints que dans quelque 180 jours, soit donc en août.
    @suivre…

  29. Deres dit :

    Il a quand même une contradiction flagrante entre les courbes de données hospitalières et la courbe de mortalité totale. Même si cette dernière n’est pas complète car nous n’avons pas encore les données de janvier, on y voit clairement que la surmortalité de la vague de novembre a disparu fin décembre. Pourtant, ce n’est pas du tout le cas dans les données hospitalières qui restent à des niveaux élevés y compris pour les décès COVID. On voit aussi cette contradiction avec les courbes des urgences et de SOS médecin qui ne voient plus d’épidémie en ce moment au contraire des chiffres hospitaliers.

    Pour moi, l’explication est très simple : il y a un rapatriement massifs des malades COVID-19 vers l’hôpital alors qu’en temps normal, 40% des décès ont lieu à domicile ou en EPHAD et 60% en hôpital. On le voit très nettement dans les courbes d’hospitalisation par âge : pour les personnes de grand âge, les courbes n’ont pas diminué depuis novembre. En bref, on ne laisse plus les gens mourir chez eux ou en EPHAD mais on fait probablement de l’acharnement thérapeutique sur tous les malades du COVID-19. En rapatriant 100% des malades du COVID-19 au lieu de 60% comme habituellement, les hôpitaux ont globalement doublé la courbe des décès à l’hôpital.

    • Philippe Brouard dit :

      Bonsoir M. Deres

      Votre première remarque est bien vue, il me semble qu’on peut se poser la question sur l’impression de retour à la normale de la courbe de mortalité toute cause (selon l’INSEE) en fin d’année 2020 alors que l’épidémie cause toujours un nombre important de décès chaque jours (voir tableau de bord France, en bas de page). Peut-être un retard avec la remontée des données?

      Par contre, votre seconde remarque avance des hypothèses discutables et je ne vois pas très bien sur quoi s’appuient vos calculs. Enfin, je pense que le personnel soignant pourrait apprécier moyennement votre hypothèse « d’acharnement thérapeutique »! On n’imagine pas l’engagement, la volonté, le courage, le sens du devoir que les soignants doivent mobiliser pour encaisser une crise de cette ampleur. Ils méritent plus de respect, à mon sens.

      cordialement

    • guerin dit :

      je pense comme vous, des hospitalisations qui ne descendent plus et remontent avec un nombre de cas positifs divisé par 3 depuis novembre et des deces qui réaugmentent avec moins de patients en réa alors que l’on prends mieux en charge les patients. on peut se poser quelques questions.

  30. Bravo, 🙏 merci et vive la 💉 vaccination !

  31. Christian dit :

    Deres,

    La raison de ce que vous expliquez est simple, les personnes qui sont mortes du covid au début de la vague sont celles qui seraient mortes de grippe à partir de décembre. Le covid ne fait de décaler la courbe de morts vers le passé car il est plus contagieux que la grippe, mais il tue les mêmes personnes.

  32. Bjr !
    Vaccination COVID
    En date du Me 27 janvier, une première information quant à la répartition 1°/2° injection.
    Bon… c’est vrai, l’émetteur n’est guère digne de confiance mais on va déjà faire avec, en attendant qu’un autre membre du gouvernement le contredise (ça ne devrait pas tarder 😉 ).
    Au quotidien, cela représenterait près de :
    – 36 000 primo-injections ;
    – 54 000 deuxième dose.
    On verra bien…
    https://actu.orange.fr/france/covid-19-2-5-millions-de-francais-vaccines-d-ici-fin-fevrier-annonce-gabriel-attal-magic-CNT000001wJvtw.html?fbclid=IwAR0sye8Cebz_cjX6wwFmabG3hzvOnBbQ-uYD7TD5ovGilVNXwdL6bqezh4w

    Il peut être intéressant de rapprocher ces ‘informations’ (j’ai failli écrire ‘cette propagande’) des prévisions Véranesques données au Sénat il y a moins d’une semaine : ’15 millions vaccinés d’ici fin juin’.
    Sauf à constater une accélération importante, la contradiction apparaît rapidement. En effet, à part au mois de juin où des ‘1/2 vaccinés’ peuvent exister, sur les mois précédents ce sera plus ou moins moitié-moitié entre les premières et les deuxièmes doses pour respecter le délai de quatre semaines entre les deux injections.
    Prochaine étape de ma réflexion, je vais faire ‘tourner’ une modélisation.
    @suivre…

    Un rapide tableau XL monté de manière très brute montre que même en maintenant le niveau des livraisons à 500 000 doses par semaine à partir de la situation actuelle et de sa première extrapolation par Gabriel Attal, on ne peut atteindre à fin juin qu’à peine 6 500 000 patients ayant reçu une double dose (et encore, n’ai-je pas tenu compte d’une rupture de stock en dernière semaine de mai et en arrêtant quasiment les primo-injections au 31 mai).
    On est loin des 15 millions promis aux sénateurs.

    Voici un lien vers une capture de mon tableau.
    https://www.dropbox.com/s/pvcrqp2tocd5x7t/Clipboard05.jpg?dl=0
    Il peut être grandement affiné mais je pense que l’ordre de grandeur est là.
    Si vous y trouvez une faille grossière, n’hésitez pas, faites-m’en part.
    Cdlt,
    DB

    • Philippe Brouard dit :

      Bonsoir M. Bonnérat. Votre commentaire était en attente de modération. Merci pour ces liens. Le tableau de calcul ne me semble pas facile à comprendre, notamment je m’interroge sur la colonne D où je ne vois qu’une seule ligne remplie, alors qu’il s’agit d’une colonne essentielle: la première injection. Donc, en conséquence, je ne parviens pas à m’expliquer le calcul effectué. Peut-être pouvez-vous repréciser succinctement?
      cordialement

  33. Bjr !
    Merci tout d’abord pour votre réponse.
    Je le signalais, mon tableau est très ‘brut de décoffrage’.
    Le suivi du nombre de 1° doses injectées n’était pas ma priorité (*). Je souhaitais surtout estimer l’évolution des vaccinations complètes.

    Cela étant, pour ceux qui s’intéressent à cet indicateur, il peut se déduire assez facilement de la colonne E (*) comme je l’ai fait dans cette nouvelle version du tableau :

    https://www.dropbox.com/s/jd17pbddxpazy80/Clipboard02.jpg?dl=0

    (*) il n’est pour moi qu’un point de passage intermédiaire qui se calcule par rajout au fur et à mesure des nouvelles 1° doses (col E) ; il est un prédécesseur ‘mécanique’ du nombre de personnes intégralement vaccinés (1°+2°) dont il peut aussi se déduire ainsi dans le tableau :
    D[n] = F[n-1] + E[n]

    Espérant ainsi avoir (un peu) clarifié ma réflexion.

    NB Je me propose de ‘faire vivre’ mon traçage et mes prévisions au fur et à mesure des informations de suivi émanant de Santé Publique France.

    Slts,

    DB

  34. Bsr !

    Bizarre, vous avez dit bizarre !

    Hier le décompte donné par la page Vaccin Tracker montrait un cumul de : 1 449 341.
    Aujourd’hui, c’est 1 479 909, chiffre assorti de celui d’une progression de +26 584 en 24h.

    Or, la différence 1 479 909 – 1 449 341 nous donne un écart de :30 568.

    Que doit-on en déduire ?

    Cdlt,

    DB

  35. Christian dit :

    Chapeau bas Monsieur pour votre travail !
    Il devrait inspirer profondément nos politiques de tous bords plutôt que de nous abreuver de rapports subjectifs de diverses commissions supposées hautement scientifiques (mais gangrénées par les labos pharmaceutiques) qui devraient les aider à prendre objectivement et en toute connaissance de cause les bonnes décisions.
    Si nous sommes en guerre, la stratégie de réponse doit se baser sur une situation réelle et quotidienne pour recueillir l’adhésion des populations au travers d’une communication franche et sincère, différente de celle qui est faite actuellement.
    Félicitations une fois encore pour ce travail remarquable.

    • Philippe Brouard dit :

      Bonjour, merci pour vos encouragements qui nous poussent à continuer. Nous nous plaçons sur une faille de communication, en essayant de la remplir, entre les rapports scientifiques complexes difficiles à lire et les chiffres clés égrainés au jour le jour avec trop peu de recul. Produire une analyse de la situation accessible au plus grand nombre, avec des perspectives d’avenir est notre crédo!
      cordialement

  36. Bjr !

    Ce matin, je constate une nouvelle incohérence dans le calcul des nouvelles injections
    En effet, on est passé des 1479909, chiffre donné hier, à 1486493, ce matin soit 6584 en plus.
    Or vous affichez un écart de 4 560.
    C’est à n’y rien comprendre.

    Slts,

    DB

    • Philippe Brouard dit :

      Bonjour, il se peut que vous ayez remarqué un problème momentané. À l’instant je vois sur VaccinTracker que le chiffre d’avant-hier était 1481933 et celui d’hier 1486493, ce qui donne une différence de 4560, comme affiché. Merci pour votre vérification

      • Bjr !
        Je pense que l’affichage sur une journée (celle du 31/1) a dû évoluer entre le moment où je l’ai vu sur la page Vaccin Tracker et le chiffre finalement retenu.
        C’est encore le cas pour l’écart entre les 1 541 079 (affichés ce matin, datés au 1/2) et les 1 486 493 affichés la veille.:
        – vous indiquez 45 296,
        – je calcule 54 586.
        Je vais garder maintenant des copies d’écran d’un jour sur l’autre pour plus de certitude.
        Slts,
        DB

        PS Malgré cet épiphénomène, je reste un ‘fan absolu’ du travail accompli 🙂

  37. Oudiz dit :

    Mille bravos pour ce travail remarquable !

    Il paraît que le ministre Véran vous a félicité et c’est bien le moins qu’il ait pu faire.

    Une question me taraude : savez-vous ce qui a empêché les institutions comme santé publique France d’en faire autant alors que leur mission est aussi de fournir une information rigoureuse et facile d’accès comme vous le faites ?

    • Philippe Brouard dit :

      Bonjour Oudiz et merci pour votre soutien. Santé publique France fait un travail de fond très détaillé dans ses rapports hebdomadaires. Sur le site CovidTracker, nous nous référons souvent à ces publications. Sans eux, nous ne pourrions pas proposer notre analyse sur CovidTracker. D’autre part, sur la page des chiffres clés, les données sont réduites au minimum, c’est certainement l’objectif de cette page. Entre les deux niveaux de communication (très détaillé et à minima), il manquait un niveau intermédiaire, et des citoyens s’y sont lancés grâce à l’Open Data (pas uniquement sur CovidTracker). L’initiative citoyenne est plus agile que l’administration publique. Mais pour autant, nous n’avons pas la même assise que les professionnels de la profession. Donc, nous nous efforçons de faire ce travail avec rigueur et sérieux, nous communiquons sur les méthodes et les écarts, de manière à présenter des tableaux bord qui peuvent être fiables. On dit aussi que l’innovation provient souvent d’une démarche de rupture. C’est un peu le cas ici même.
      cordialement

  38. D dit :

    …/…
    Je réémets avec une mise en page plus lisible.
    Merci d’effacer la version précédente.

    Bjr !
    ;
    Nombre d’injections
    ;
    Toujours une arithmétique déconcertante quant aux différences d’un jour sur l’autre affichées sur la page Vaccin Tracker ; je vois ce matin (données au 02/02) ‘+ 62231 en 24h’.
    .
    C’est étonnant car cet écart devrait être le résultat de la soustraction :
    1 615 088 (dernière donnée 02/02)

    – 1 541 079 (dernière donnée 01/02)

    ———————————————-

    74 009 en plus ces dernières 24 h
    .
    Pour plus de clarté, à l’appui de mon commentaire, je joins le lien vers les deux affichages de la page d’où j’ai extrait les valeurs :
    .
    – affichage du 03/02

    https://www.dropbox.com/s/v7lufrsczegeqmo/Clipboard08.jpg?dl=0
    .
    – affichage du 02/02

    https://www.dropbox.com/s/cn39ik38qtdp5jx/Clipboard12.jpg?dl=0
    .
    Qu’en est-il de cette bizarrerie ?
    .
    Cela vient-il des informations données par Santé Publique France dont j’ai pointé assez souvent les dérives de leur calculs ?
    .
    Merci d’avance.

    Slts,

    DB

    • Philippe Brouard dit :

      Bonjour
      Guillaume Rozier m’a indiqué qu’il y a un calcul de consolidation des données de vaccination qui est effectué en fin de processus journalier. Ce qui explique des écarts momentanés. Vous avez raison de vous étonner. Il y a sans doute un axe d’amélioration à travailler sur cet affichage.
      cordialement

  39. Bjr !

    Guère d’accélération de la vaccination :

    a – à 1 687 026, c’est 71 938 (*) nouvelles injections (1° et 2° confondues) ;
    b – et à 138 956 avec 36 659 (**) patients intégralement vaccinés nouvellement recensés.

    On est arrivé au point que j’avais annoncé pour le nombre d’injections (a) mais, concernant la vaccination intégrale (b), il va falloir quasiment doubler la cadence (à 56700) pour atteindre, fin février, le million et demi nécessaire pour avoir une chance de suivre la trajectoire globale annoncée le 26 janvier par l’inénarrable Véran (cf le lien dans mes commentaires des 30 et 31 janvier).

    (*) et non pas les 62 735 affichés
    (**) là c’est cohérent

    https://www.dropbox.com/s/xxiozpx6hq32p3z/Clipboard17.jpg?dl=0

  40. David dit :

    Bonjour et MERCI !

    Moi-même friand de statistiques, je regrette qu’après vous avoir reçu en grande pompe, voire flagornerie, des émissions TV reprennent leur désinformation au mépris du factuel et du réel qui ne leur conviennent pas.

    La seule liberté, c’est de pouvoir décider en conscience et c’est ce qui est permis en regardant vos prévisions optimistes Et pessimistes. La faiblesse des commentateurs professionnels n’en est que plus criante.

  41. Bjr !
    Ce matin, on dispose du nombre cumulé d’injections pratiquées au 4 février.
    A cette date, cela fait 40 jours de campagne depuis que, le 27/12, Mauricette a reçu la première dose.

    Il peut être intéressant de faire un point d’étape en regardant l’évolution du nombre d’actes quotidiens sur cette période.

    Je ressors mon tableau XL et je trouve que ce ratio a augmenté très progressivement pour arriver, depuis 10 jours, à un quasi plateau entre 42 300 à 44 315 premières injections par jour.

    Concernant le nombre de patients ayant reçu, depuis le 27/1, les deux doses, la progression est beaucoup plus forte : de 12 100/j à 21 060. Et ce ratio va inévitablement augmenter car il est conditionné par celui des premières injections pratiquées quatre semaines plus tôt.

    Quoi qu’il en soit, on est toujours très en-deça des valeurs nécessaires pour atteindre les objectifs annoncés par nos sémillants ministres.

    Slts,

    DB

  42. Bsr !

    La vaccination à l’aide du vaccin d’Astra-Zenec a commncé pour les soignants.
    Cela signifie que le premières doses ont été livrées par le laboratoire.
    Quand en verrons-nous la trace dans l’affichage qui est, pour l’instant bloqué à 2 653 000 ?

    Merci d’avance.
    Slts,

    DB

    • …/…
      Lorsque j’avais accédé, la première fois, à la page, j’avais remarqué le conditionnel (‘serais’) auquel l’auxiliaire était conjugué et j’avais failli le pointer comme une faute…
      Mais non, mais non car, si chaque jour qui passe recule d’autant la cible, c’est bien la réalité de l’objectif qui est remise en cause.
      Je vais donc chanter comme Blanche Neige : ‘un jour, mon vaccin viendra’ (peut-être, si je vis suffisamment longtemps).🤣
      @+
      DB

  43. Bjr !

    A 72 ans (pareil pour mon épouse de 69 ans), je suis dans la zone blanche de la vaccination.
    Plus de 65 ans, je suis donc banni des injections Astra-Zeneca, moins de 75, référencé non vulnérable, je ne suis pas prioritaire (elle non plus).
    Interrogé, Vaccin Planner, au sujet d’une date probable de vaccination, me répond ceci aujourd’hui :

    ***************************************************

    Temps d’attente (au rythme actuel)
    6 mois

    Au rythme actuel de vaccination (77 000 doses administrées par jour en moyenne) et selon votre profil, vous devriez pouvoir être vacciné entre le samedi 14 août 2021 et le samedi 26 février 2022. Au moins 7 168 217 personnes doivent se faire vacciner avant vous.
    Projection réalisée en considérant que % de la pop. souhaite être vaccinée.

    ***************************************************

    Voici donc l’horizon à 6 mois (voire plus) qui m’est donné.
    Le terme ‘horizon’ est, à mon sens, d’autant plus approprié que la même question posée quotidiennement depuis le 5 a évolué, à raison d’un jour de plus toutes les 24 heures.
    En effet, l’horizon c’est cette limite qui s’avance en même temps que nous.🤣🤣

    Dans la vie professionnelle, on appelle cela, ironiquement, une planification à délai constant.🤣

    @+

    DB

  44. Bjr !

    Vaccin Planner
    Il donne toujours une planification à délai constant : .en 9 jours, la cible a reculé de 9 jours
    Il n’a pas été mis à jour depuis le 26/1 et il s’appuie sur un ratio a priori obsolète :
    ‘Au rythme actuel de vaccination (77 000 doses administrées par jour en moyenne)’.
    Au vu des informations affichées sur la page Tracker, le Planner ne mériterait-il pas d’être actualisé ?
    Mais toujours nos félicitations pour le travail accompli.

    Slts,

    DB

  45. […] 22 janvier dernier, on écrivait “attention aux bosses“. C’est bien une bosse que nous avons observé en février. Ces derniers jours la […]

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